Obama verse au dernier moment 227 millions de dollars à la Palestine

 Obama verse au dernier moment 227 millions de dollars à la Palestine


S’agit-il d’un ultime pied de nez de Barack Obama à Israël, ainsi qu’à son successeur à la Maison blanche ? C’est ce que s’accordent à dire plusieurs analystes. Initialement bloqués par le Congrès américain, des fonds d’une valeur de 227 millions de dollars US, soit 205 millions d’euros, ont finalement été versés par le président sortant quelques heures avant la cérémonie d'investiture de Donald Trump.


Après l'abstention évènement des Etats-Unis sur une résolution de l'ONU contre la colonisation en Palestine, l'administration du 44ème président américain s'est immiscé à nouveau dans le conflit israélo-palestinien de façon spectaculaire.


Ainsi l’on apprend que la Maison-Blanche a débloqué 221 millions de dollars destinés à l'Autorité palestinienne selon les témoignages anonymes d'officiels recueillis par l'Associated Press. Ces fonds étaient à l'origine bloqués par des élus républicains majoritaires au Congrès.


Or, selon la Constitution US le blocage par le Congrès ne constitue pas d'obligation légale pour l'exécutif qui peut choisir de passer outre. Selon un membre du Département et plusieurs assistants parlementaires, l'administration a formellement informé le Congrès que l'argent serait versé vendredi 20 janvier au matin… juste avant que Donald Trump ne devienne officiellement président…


Au total, ce sont plus de 227 millions de dollars qui ont été débloqués, dont 4 millions pour des programmes de lutte contre le changement climatique et 1,25 million pour des organisations onusiennes. A défat d'avoir pu obtenir un accord de paix sous ses deux mandats, Obama laissera du moins une trace qui fait pester les faucons anti paix au Proche-Orient.


Pour rappel, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, réputé hostile à Obama, est passé outre la résolution de l'ONU concernant la construction de colonies en territoire palestinien. Jérusalem s'attend à un revirement de la politique américaine au Moyen-Orient sous Donald Trump, qui devrait commencer par une tentative de délocaliser l’ambassade US de Tel Aviv à Jérusalem.


 


 S.S