Palestine. La paix est-elle encore possible ?

 Palestine. La paix est-elle encore possible ?

Illustration – Manifestation organisée par « Les Guerrières de la Paix » appelant à la paix et à la justice dans le contexte de la guerre israélo-palestinienne, sur l’esplanade de l’Institut du Monde Arabe à Paris, le 27 janvier 2024. Thomas SAMSON / AFP

Au moment où les bombes pleuvent sur une population libanaise désemparée, où les civils palestiniens femmes, enfants et vieillards continuent de payer cher l’attaque du Hamas du 7 octobre, où les Israéliens, de temps à autre se mettent à courir pour se mettre à l’abri des roquettes du Hezbollah, n’est-ce pas indécent de parler de paix ? Pourtant, malgré ces horizons bouchés, il y en a encore qui y croient toujours. « Voix inaudibles » ? dans le fracas des bombes, c’est pourtant la raison d’être même de celles qui se font appeler « les Guerrières de la Paix ».

 

Guerrières de la Paix est un mouvement de femmes pour la paix, la justice et l’égalité. Créée en France en 2022, cette mouvance qui rassemble des femmes de toutes sensibilités, cultures, religions et origines différentes s’est donnée pour mission de promouvoir le rôle des femmes dans le processus de paix pour faire émerger d’autres espoirs futurs, basés sur la paix, la justice et l’égalité. La reconnaissance de l’autre à la fois dans son identité et dans son altérité constituant la condition de l’objectif véritable de leurs combats.

Pour continuer à promouvoir le rôle des femmes dans le processus de paix pour faire émerger ces autres voix et d’autres futurs, basés sur la paix, la justice et l’égalité, elles ont ainsi effectué un voyage en Israël et dans les territoires palestiniens à la rencontre d’autres militantes et militants engagés pour la paix et la justice.

Cette pérégrination menée par Hanna Assouline et Sonia Terrab a débouché sur un documentaire qui sera en ligne à partir du 7 octobre sur le site de Public Sénat avant d’être diffusé sur la chaîne Public Sénat le 19 octobre 2024.

« Ce documentaire sur les routes de Tel Aviv, Jérusalem, Ramallah, Bethléem, Bet Jallah, des kibboutz et des check points, reliant ces femmes et ces hommes avec leurs histoires personnelles et la réalité des drames que tous vivent dans leur chair et qui pourtant continuent de tisser des liens entre Israéliens et Palestiniens », se veut un cri d’espoir pour l’arrêt des violences comme dans la fameuse chanson de jacques Brel :

« Quand on n’a que l’amour

Pour parler aux canons

Et rien qu’une chanson

Pour convaincre un tambour ».