ONU. Les assertions fallacieuses de l’Algérie sur le Sahara marocain tournent au ridicule

 ONU. Les assertions fallacieuses de l’Algérie sur le Sahara marocain tournent au ridicule

© David Dee Delgado / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP

L’Algérie a imposé au Maroc un conflit pendant 45 ans ce qui a figé le Maghreb et a poussé le polisario à la violation du cessez-le-feu et des accords militaires afin d’essayer de déstabiliser la région, a indiqué le représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU Omar Hilale, lundi 13 mai, à la réunion du C24 à New York.

 

En réponse à ses assertions fallacieuses au sujet d’une soi-disant décolonisation du Sahara marocain et d’un prétendu droit à l’autodétermination de la population de cette région marocaine, M. Hilale a recadré le représentant de l’Algérie à l’ONU  El Arabaoui : « Vous demandez l’autodétermination, la décolonisation du Sahara et vous oubliez de décoloniser les Kabyles qui sont sous occupation algérienne depuis que l’Algérie est devenue un Etat, depuis la naissance de l’Algérie en 1962 », ajoutant que « la Kabylie est une prison à ciel ouvert, vous refusez à sa population ses droits les plus élémentaires ».

Des réalités historiques immuables

L’ambassadeur marocain a par ailleurs fait observer que la marocanité du Sahara est confirmée par des réalités historiques immuables, des fondements juridiques incontestables, une dynamique politique irréversible, un attachement humain irréfragable à la mère patrie et une reconnaissance internationale confirmée, hautement proclamée durant cette réunion du C24.

« N’en déplaise à ceux qui font preuve de cécité, le Sahara est marocain et restera marocain jusqu’à la fin des temps », a-t-il dit. « Ne vous en déplaise, vous avez entendu les dizaines de pays qui proclament la marocanité du Sahara, qui proclament leur soutien au processus politique, et qui sont en désaccord avec vous », a lancé M. Hilale à l’endroit du représentant algérien. « Vous faites du terrorisme intellectuel, soit on est avec l’Algérie, soit on est contre l’Algérie », a-t-il déclaré à El Arabaoui, tourmenté par l’appui massif à la marocanité du Sahara et au plan d’autonomie par les membres de l’ONU au cours de cette réunion du C24.

Le diplomate marocain a par la suite souligné que le processus politique onusien en cours, sous l’égide exclusif de l’ONU, vise à parvenir à une solution politique, réaliste, pragmatique, durable et de compromis, au différend régional sur le Sahara, a signalé l’ambassadeur, affirmant que le Maroc demeure engagé dans ce processus politique onusien, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité depuis 2007. Il a fait savoir que le Royaume réaffirme, dans ce sens, son attachement au processus de tables rondes, consacré dans les résolutions 2468, 2494, 2548 et 2602 du Conseil de sécurité, avec la participation effective du Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et le polisario.

Un soutien international grandissant pour le Maroc

Il a en outre souligné que la solution politique réaliste, pragmatique, crédible et de compromis, demandée par le Conseil de sécurité ne peut être que l’Initiative marocaine d’autonomie, dans le cadre de la souveraineté du Maroc et de son intégrité territoriale. « Cette Initiative d’autonomie jouit d’un soutien international grandissant. L’Allemagne, Espagne, Roumanie, Pays Bas, Philippines, Serbie et Hongrie, pour ne mentionner que ces derniers, ont récemment annoncé leur appui à l’Initiative d’autonomie, en tant que seule solution sérieuse et crédible, rejoignant ainsi la majorité des Etats arabes et africains qui soutiennent le plan d’autonomie sous la souveraineté du Maroc », a rappelé M. Hilale.

L’essor considérable que connait le Sahara marocain, sur tous les plans, en fait un véritable modèle d’intégration et de développement multidimensionnel, inclusif et durable en Afrique. A cet égard, vingt-six pays et organisations, dont le dernier est le Suriname, ont ouvert, à ce jour, des consulats généraux dans les villes de Laâyoune et Dakhla au Sahara marocain. Ce qui confirme la stabilité et la sérénité qui y règnent et la reconnaissance internationale de la marocanité des provinces du Sud, a précisé M. Hilale.

L’ambassadeur a, en outre, rappelé que depuis le recouvrement par le Maroc de son intégrité territoriale, l’Algérie s’est activée de manière continue pour entretenir un différend régional sous couvert de la défense du soi-disant droit à l’autodétermination, précisant que l’Algérie « ne peut plus se cacher derrière son pseudo statut d’observateur à l’égard de ce différend régional. Le pays a été et demeure la partie principale et responsable du maintien de ce conflit ». Il a rappelé, dans ce cadre, que le Conseil de sécurité a appelé l’Algérie, dans toutes ses récentes résolutions, y compris la dernière, la 2602, à participer aux tables rondes et à faire preuve d’engagement de manière constructive avec l’Envoyé personnel, dans un esprit de compromis, tout au long de la durée du processus et jusqu’à ce qu’il aboutisse.

Le bureau du comité spécial de la décolonisation (C24) se compose d’un président, de plusieurs vice-présidents et d’un rapporteur, généralement élus chaque année en février, « en tenant compte d’une répartition géographique équitable, de l’expérience et de la compétence personnelle des candidats » (article 103 du Règlement intérieur de l’Assemblée générale).