ONU. Le Maroc préoccupé par la situation humanitaire dans les camps de Tindouf
Le Maroc a fait part à l’ONU de sa préoccupation quant à la situation humanitaire tragique des populations des camps de Tindouf, où le pays hôte, l’Algérie, a cédé ses responsabilités à un groupe armé séparatiste, en violation flagrante des principes du droit international humanitaire.
Lors du débat de haut niveau de la 76è Assemblée générale des Nations unies, lundi 27 septembre, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger Nasser Bourita a appelé la communauté internationale à agir, afin d’amener l’Algérie à respecter ses engagements en vertu des conventions internationales. Notamment en permettant au Haut-commissariat aux réfugiés de procéder à l’enregistrement et au recensement de ces populations, conformément aux demandes successives du Conseil de sécurité.
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Le ministre a indiqué, en visioconférence, que la participation massive de la population du Sahara marocain aux élections du 8 septembre confirme son attachement à l’unité territoriale du Royaume et son plein engagement en faveur de la mise en œuvre du nouveau modèle du développement dans les provinces du Sud. Cette adhésion “reflète indéniablement la volonté de la population des provinces du Sud à s’engager entièrement et avec efficacité” dans la mise en œuvre du projet de développement durable lancé par le roi Mohammed VI en 2015.
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Une solution basée sur le respect de la souveraineté du Maroc
M. Bourita a exprimé la disposition du Maroc à continuer à coopérer avec les Nations unies dans le cadre des efforts déployés par son Secrétaire général pour parvenir à une solution politique réaliste, pragmatique et durable, basée sur le compromis dans le plein respect de la souveraineté du Maroc et de son intégrité territoriale.
Cette solution ne peut être trouvée que si l’Algérie assume son entière responsabilité dans le processus politique des tables rondes, à la mesure de sa responsabilité dans la création et le maintien de ce conflit, a-t-il insisté. M. Bourita a affirmé que l’initiative d’autonomie, présentée par le Maroc en 2007, demeure l’unique voie vers une solution politique et définitive à ce différend régional artificiel.
Il a également rappelé que le Maroc, depuis son indépendance, a placé la question du soutien à la stabilité dans son environnement régional et international au cœur de sa diplomatie. M. Bourita a souligné que le Royaume demeure engagé à œuvrer en faveur du règlement définitif du conflit régional autour du Sahara marocain, dans le plein respect de son intégrité territoriale et dans le cadre de sa souveraineté nationale.
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