ONU. Le Maroc au Comité consultatif des droits de l’homme à Genève
Le Maroc a été élu, le 7 octobre, par acclamation, en la personne de la professeure Nadia Bernoussi, membre du Comité consultatif des droits de l’homme. Un organe subsidiaire du Conseil des droits de l’homme de l’ONU.
L’élection du Maroc constitue une reconnaissance de ses efforts en matière de promotion et de protection des Droits de l’Homme. Efforts déployés conformément à la vision du roi Mohammed VI. Elle reflète également la crédibilité et la confiance dont jouit le Maroc auprès des instances onusiennes des droits de l’homme. C’est ce qu’a indiqué le ministère des Affaires étrangères Nasser Bourita.
Marocains à l’ONU
Cette élection, intervient à quelques semaines de l’élection de Mohammed Amarti, au Comité des droits économiques, sociaux et culturels. Elle fait suite aussi à la nomination de Mahjoub El Haiba, au Comité des droits de l’homme des Nations unies. La présence de l’expertise marocaine au sein des organisations internationales et régionales se voit ainsi affirmée. Et ce, conformément aux orientations du roi Mohammed VI, ajoute la même source.
Nadia Bernoussi est professeure de droit constitutionnel et membre de la Commission européenne pour la démocratie par le droit (Commission de Venise). Elle succède à Mohamed Bennani qui a siégé au Comité consultatif des droits de l’homme depuis sa création en 2008.
Cet organe subsidiaire du Conseil des droits de l’homme se compose de 18 experts. Ceux-ci sont élus au scrutin secret par le Conseil pour un mandat de 3 ans, renouvelable une seule fois. Critères de sélection : compétence en matière des droits de l’homme ou domaines connexes, haute moralité, indépendance et impartialité.
Rapport
Pour rappel, le président de l’Assemblée générale de l’ONU a nommé les ambassadeurs du Maroc et de Suisse en avril 2020. En tant que facilitateurs du processus de renforcement des organes des traités des droits de l’homme.
Leur tâche durant leur mandat consiste à élaborer un rapport à remettre au président de l’Assemblée générale de l’ONU. Le document doit exposer des recommandations, permettant d’évaluer et de décider des mesures à prendre pour améliorer l’efficacité du système des organes conventionnels des droits de l’homme.
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