Ons Jabeur annonce faire une pause pour subir une « opération mineure »

 Ons Jabeur annonce faire une pause pour subir une « opération mineure »

Ons Jabeur a annoncé à ses fans qu’elle allait subir une opération et ne pourrait donc participer à 2 prochains tournois à Doha et Dubai. Photo Ons Jabeur

La tenniswoman Tunisienne Ons Jabeur a annoncé mercredi qu’elle allait subir prochainement une « opération mineure ». Elle est donc forfait pour les tournois WTA 500 de Doha et WTA 1000 de Dubaï. Si elle n’a pas indiqué la nature de l’intervention, il se peut qu’elle soit liée à ses récentes contreperformances, notamment à l’Open d’Australie.

« Pour prendre soin de ma santé, mon équipe médicale a décidé que je devais subir une opération mineure afin de revenir sur les courts et avoir de bons résultats », a écrit Jabeur, 29 ans, sur sa page Facebook, sans préciser la nature exacte de cette opération.

Elle a ajouté qu’elle devait en conséquence « se retirer (des prochains tournois) de Doha et Dubaï », prévus respectivement la semaine prochaine et du 19 au 25 février. « Cela me brise le cœur », a-t-elle expliqué, se disant « désolée à l’égard des fans du Moyen-Orient ». « Je vous promets de revenir plus forte et en bonne santé », a ajouté Jabeur.

 

Pionnière dans le monde arabe

Ons Jabeur est devenue en 2020, alors qu’elle était 78e mondiale, la première joueuse du monde arabe à atteindre les quarts de finale d’un tournoi du Grand Chelem, à Melbourne. Elle a ensuite connu une progression remarquable. Elle a ainsi été finaliste des derniers Wimbledon et US Open et est aujourd’hui N°3 mondiale derrière la Bélarusse Aryna Sabalenka et l’intouchable Polonaise Iga Swiatek.

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La Tunisienne a toutefois été éliminée dès le deuxième tour de l’Open d’Australie le 19 janvier dernier. En 2022, elle n’avait pas pu participer à ce même Open d’Australie en raison d’une blessure au dos.

 

Ministre du Bonheur

La joueuse jouit d’une immense popularité en Tunisie, pays éprouvé par une profonde crise politique et économique, où elle a été surnommée « ministre du Bonheur » pour la joie procurée par ses exploits tennistiques.

Depuis qu’elle s’est hissée au plus haut niveau, les inscriptions dans des clubs de tennis ont explosé en Tunisie, en particulier où elle a tapé ses premières balles, à Hammam Sousse, en banlieue de la station balnéaire de Sousse.