Omicron. Recrudescence des cas de contamination au Maroc
Le nombre de contaminations au Covid-19 ne cesse de grimper depuis quelques jours au Maroc. Avec un total de 4 299 nouveaux cas au cours des dernières 24 heures, une reprise de l’épidémie est fort probable, selon les spécialistes.
Les cas de contamination au variant Omicron sont de plus en plus nombreux à être recensés au Maroc, qui vient d’enregistrer le premier décès dû à la nouvelle souche du virus, a indiqué, mardi 4 janvier, le ministère de la Santé et de la Protection sociale. Le décès concerne une femme âgée qui n’avait pas encore reçu la troisième dose de rappel du vaccin anti-Covid, sachant que 7 autres personnes contaminées par ce variant ont été admises aux services de réanimation et de soins intensifs.
Le Maroc connait depuis trois semaines la troisième vague de transmission communautaire. Les indicateurs montrent que cette vague se caractérise par « une grande variation hebdomadaire du nombre de cas ». Le taux de variation était de 50% durant la première semaine, puis de 150% la deuxième semaine, pour atteindre une augmentation de 222,5% au cours de la troisième avec le recensement de 10.658 cas, a détaillé le coordonnateur du Centre national des opérations d’urgence de santé publique, Mouad Mrabet.
Cette accélération fulgurante des contaminations s’est confirmée par le niveau d’évolution hebdomadaire du taux de positivité, passé de 1,6% la première semaine à plus de 10% pendant la semaine dernière, avec un taux de reproduction de 1,39, a-t-il renchéri.
Les cas admis en réanimation et aux soins intensifs ont connu une hausse avec 152 nouveaux cas durant la semaine passée, contre 42 pris en charge au cours de la semaine d’avant, a poursuivi le responsable ministériel. Certes, les décès restent « peu nombreux », mais ils commencent néanmoins à augmenter en passant de 13 cas durant la première semaine de la transmission communautaire à 27 pendant la troisième semaine, a fait remarquer M. Mrabet.
D’autre part, la campagne nationale de vaccination a connu une légère évolution, avec un taux de primo-vaccinés établi à 67,3%, 63% pour la deuxième dose et 8,5% pour la troisième dose, soit un taux de progression de 20% pour la dernière catégorie.