Variant Omicron : l’Institut Pasteur optimiste, l’OMS prudente

 Variant Omicron : l’Institut Pasteur optimiste, l’OMS prudente

Ce que l’on sait sur le variant Omicron au 5 janvier 2022. JOHN SAEKI / AFP

Contagiosité, hospitalisations, de l’OMS à l’Institut Pasteur les plus grandes précautions sont prises quand on en vient à tenter de prédire l’évolution de ce variant Omicron.

 

Prévisions optimistes ?

D’après un complément d’analyse mis en ligne hier (12 janvier), l’Institut Pasteur semble un peu plus optimiste que fin décembre. Deux semaines après une première publication sur l’impact du variant Omicron, l’institut français retient notamment deux hypothèses. Soit un risque d’hospitalisation équivalent à celui du virus historique (-53% par rapport à Delta), soit deux fois plus faible (-77% par rapport à Delta).

Pic d’hospitalisations ?

« Dans tous les scénarios, le pic des admissions à l’hôpital est attendu dans la deuxième moitié de janvier » expliquent les chercheurs de l’institut. Selon ces mêmes projections, le pic des infections pourrait intervenir dès mi-janvier. Malgré tout, les chercheurs restent très prudents et rappellent que « les scénarios sont faits sur la base de données incomplètes et d’hypothèses incertaines », d’autant plus que « la propagation du virus SARS-CoV-2 est difficile à anticiper ». Optimisme donc mais mesuré. C’est également le message de l’OMS, qui appelle à la prudence.

« Un virus dangereux »

Le variant Omicron « reste un virus dangereux ». C’est le message qu’a tenu à marteler Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Ce dernier rappelle notamment que si, pour les personnes ayant un schéma vaccinal complet et une dose de rappel, les symptômes sont moins sévères que ceux provoqués par le variant Delta, la contagiosité d’Omicron reste très problématique.

« Plus de transmissions, cela veut dire plus d’hospitalisations, plus de morts », selon le directeur général de l’OMS. Celui-ci prévient également que c’est « plus de risques qu’un autre variant émerge qui sera encore plus transmissible et plus mortel qu’Omicron ».