Ocean Viking : Les autorités italiennes autorisent le navire humanitaire à reprendre la mer
Ce sont les conteneurs installés à l’arrière de l’Ocean Viking qui sont pointés du doigt par les inspecteurs italiens.
Le navire humanitaire de SOS Méditerranée peut reprendre la mère, ont annoncé les autorités italiennes. Ces dernières avaient immobilisé l’Ocean Viking le 11 janvier, pointant des manquements aux règlements. Ce que dénonçait l’ONG, regrettant « l’extrême minutie déployée pour les examens » du navire.
« Aujourd’hui, l’Ocean Viking a été libéré après un contrôle complémentaire de l’État » dans le port de Trapani, en Sicile, a indiqué SOS Méditerranée sur son compte Twitter. Le navire se trouvait en effet à quai depuis le 11 janvier. Cette nouvelle immobilisation intervenait un an après la fin d’une détention similaire qui avait duré cinq mois.
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Les garde-côtes italiens avaient affirmé avoir identifié « diverses irrégularités de nature technique pouvant compromettre la sécurité des équipages et des personnes récupérées à bord ». Au bout de 11 heures de visite, les inspecteurs ont estimé que les conteneurs sur le pont arrière posaient problème. Ces installations servant à abriter les naufragés et le matériel sont pourtant en place depuis « deux ans et demi », explique l’ONG. Ils étaient donc déjà présents lors des précédents contrôles sans qu’ils ne posent problème.
🔴Aujourd’hui l’#OceanViking a été libéré après un contrôle complémentaire de l’État du port à Trapani. Toutes les déficiences retenues pour la détention du navire au début du mois ont été corrigées.Nous nous préparons à reprendre nos opérations en #Méditerranée centrale au +vite pic.twitter.com/ojuZ5bHbX7
— SOS MEDITERRANEE France (@SOSMedFrance) January 27, 2022
Cependant, toutes « les déficiences retenues pour la détention du navire au début du mois ont été corrigées. Nous nous préparons à reprendre nos opérations en Méditerranée centrale au plus vite », a ajouté l’ONG.
La route la plus meurtrière du monde
L’Italie immobilise régulièrement les navires d’ONG humanitaires qui pénètrent ses eaux au motif qu’ils ne sont pas aux normes. Les autorités pointent le plus souvent des manquements à la sécurité. Les ONG y voient de leur côté des mesures de rétorsion pour les empêcher de porter secours en mer aux migrants tentant de gagner l’Europe.
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La Méditerranée centrale est la route migratoire la plus dangereuse du monde, selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). L’agence onusienne y estime en effet à plus de 17 000 le nombre de morts et disparus depuis 2014. Dont 2 047 pour la seule année 2021.
