Nouvelle hausse du coût de la rentrée universitaire

 Nouvelle hausse du coût de la rentrée universitaire

Le coût de la rentrée universitaire 2024 connaît une hausse de 2,7% par rapport à l’année précédente. (Photo par Damien MEYER / AFP)

Rentrée universitaire. Cette année, les étudiants devront prévoir un budget de plus de 3 150 euros. Ce sont les chiffres de la Fage.

 

La Fédération des associations générales étudiantes publie son indicateur annuel. Et, comme souvent, elle y voit un « véritable signal d’alerte ». 

« Pour nombre d’étudiants la rentrée universitaire se révèle être une étape presque insurmontable, conditionnée par les aides familiales ou le salariat contraint », explique la Fage.

Cet indicateur évalue le coût de la rentrée pour un ou une étudiante type de 20 ans en licence à l’université, non-boursier, n’habitant pas chez ses parents.

Le calcul comprend ainsi l’ensemble des frais fixes liés à l’inscription universitaire et à l’emménagement dans un logement, et le montant d’un mois de dépenses courantes.

 

Coût du matériel

Selon la Fédération des associations générales étudiantes, ce coût s’élève pour cette rentrée 2024 à 3 157 euros.

Une hausse de 2,7% par rapport à l’année précédente, notamment portée par une augmentation des loyers (+2,5%), des complémentaires santé (+2%) et du prix du matériel pédagogique (+16%).

Pour certaines filières, le coût du matériel demandé par les universités peut atteindre des montants importants : les étudiants en odontologie (soins dentaires), doivent ainsi dépenser en moyenne 980 euros.

 

Plus de bourses et des repas à 1 euro

A l’instar de l’Unef, la Fage dénonce également le dégel des frais d’inscriptions universitaires, qui ont augmenté cette année de 3%.

L’organisation relève dans le même temps une insuffisance des moyens alloués aux étudiants pour faire face à ces augmentations.

Elle milite notamment pour un élargissement des critères d’attribution des bourses, la généralisation des repas à 1 euro au sein des restaurants universitaires, ainsi que « la construction massive de logements étudiants par un investissement du gouvernement ».

 

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Chloé Juhel