Sport. Djokovic, l’OM et la Zambie jubilent

 Sport. Djokovic, l’OM et la Zambie jubilent

Après 5h53 d’un combat titanesque

Djokovic roi de Melbourne et de la planète tennis. L’OM qui revient fort. La Zambie qui confirme. Le Real Madrid qui s’échappe. Mais aussi, la crise à la JSK. Retour sur les temps forts du week-end sportif.

 

L’acmé du week-end sportif a eu lieu lundi, à 1h30, à Melbourne. Dimanche, à 11H30 en France. Après 5h53 d’un combat titanesque, Novak Djokovic est venu à bout de Rafael Nadal pour remporter son troisième Open d’Australie, et dans le même temps, son troisième tournoi du Grand Chelem de rang.

Dominateur, l’incontestable n°1 mondial a toutefois été contraint de disputer cinq sets, la rage de vaincre de Nadal compensant la supériorité technique du Serbe. Dans l’ultime manche, l’Espagnol s’était même détaché, mais Djokovic a su aller puiser dans ses ultimes ressources pour arracher une victoire héroïque (5-7, 6-4, 6-2, 6-7, 7-5). Un match qui restera dans l’histoire du tennis.

 

La Zambie enchaîne, le Sénégal se ridiculise

Il ne s’agit plus d’un exploit, plutôt d’une confirmation. Simple faire-valoir il y a peu, la Zambie doit désormais être considérée comme une nation sur laquelle il faut compter au plan continental.

Pour la deuxième fois de rang, les Chipolopolos d’Hervé Renard se qualifient pour les quarts de finale de la CAN. Dimanche, ils sont parvenus à résister à la pression de tout Malobo, et l’ont emporté face à la Guinée-Equatoriale (1-0). Une victoire qui permet aux Zambiens de terminer en tête du groupe A. Malgré la défaite, le pays hôte se qualifie, au bénéfice de sa deuxième place.

A la surprise générale, le Sénégal termine en dernière position de la poule. Dimanche, les Lions de la Teranga ont subi une nouvelle humiliation, en s’inclinant face à la Lybie (2-1). Cité parmi les favoris, Niang et consorts repartent de Guinée Equatoriale sans être parvenus à arracher le moindre point. Affligeant.

 

La JSK en crise

Pendant que les regards sont braqués sur la CAN, en Algérie, la Ligue 1 ne fait pas relâche. La 17e journée a été marquée par le revers à domicile de la JSK, champion en titre, face au CRB, le leader (0-1).

Une défaite qui a été fatale à l’entraîneur des Kabyles, Meziane Ighhil, en conflit avec sa direction, et licencié dimanche. La JSK occupe le huitième rang du classement, à sept longueurs du CRB.

A noter également, le revers de l’USMA, surpris sur sa pelouse par l’USM El Harrach. Les Rouge et Noir rétrogradent au quatrième rang du classement. Les dirigeants Usmistes ont renouvelé leur confiance à Didier Ollé-Nicolle, malgré ce revers inattendu.

 

L’OM dans le top 5

Loin des tourments de la JSK, en Ligue 1 française, l’OM enchaîne. Dimanche, en devenant la première équipe à défaire Rennes à domicile cette saison (1-2), les Marseillais ont signé leur cinquième succès consécutif en 2012, toutes compétions confondues. Peu importe le scénario, les absences, la qualité de l’adversaire, à la fin c’est l’OM qui gagne, en ce début d’année.

Dimanche, Rennes avait ouvert la marque, dominait son adversaire, mais à la 44e minute un but contre son camp de Kana-Biyik remettait les hommes de Didier Deschamps sur les rails. En deuxième période, c’est Benoît Cheyrou, bien servi par Valbuena, qui allait donner la victoire aux siens.

Ce succès permet à l’OM de passer devant Rennes et d’intégrer le top 5 pour la première fois de la saison. Où s’arrêtera la remontée fantastique des Phocéens ?

 

Le Real, puissance sept

La Liga est-elle déjà jouée ? Samedi soir, le Real Madrid a, en tout cas, réalisé une superbe opération. A Santiago Bernabeu, les merengue ont rempli le contrat en dominant le relégable, Saragosse (3-1). Kaka, Ronaldo et Ozil ont été les buteurs madrilènes. Karim Benzema était titulaire.

En piste, dans la foulée, le Barça a, en revanche, trébuché sur le terrain de Villareal. Emoussés, les blaugrana n’ont ramené qu’un maigre match nul et vierge de la communauté valencienne. Un résultat qui fait le bonheur du Real, désormais sept longueurs devant son ennemi barcelonais. Un écart rédhibitoire ?

Thomas Goubin