Immunité Rajhi
En Tunisie, le Conseil supérieur de la magistrature a refusé de lever l’immunité diplomatique de Farhat Rajhi, l’ex ministre de l’Intérieur, qui avait accusé le cef d’état major des armées de préparer un coup d’Etat, probablement avec la complicité des algériens et de Ben Ali, au cas où Ennahdha gagnerait les élections.
Ces accusations, de même que celles relatives à l’existence d’un gouvernement de l’ombre, avaient créé de graves troubles qui avaient nécessité l’instauration du couvre-feu.
M. Rajhi avait par la suite présenté ses excuses à l’armée et à son chef d’état major.
Le Conseil supérieur de la magistrature a estimé que les déclarations en question n’étaient que des supputations, qui n’avaient pas été proférées dans l’exercice de ses fonctions.
En d’autres termes, un magistrat est au-dessus des lois, quelles que soient els conséquences de ses divagations.