France. 41 % des doctorants en France sont des étrangers

 France. 41 % des doctorants en France sont des étrangers

Étudiants profitant du beau temps en période de révision. Damien Meyer / AFP


Selon une étude de Campus France relayée par l’AFP, la France comptait 285 000 étudiants étrangers en 2010/2011. Ils représentent ainsi 12 % de l’effectif total des étudiants, mais 41,3 % des doctorants à la sortie des établissements.


 


Forte proportion de Maghrebins et progression du nombre d’Asiatiques


Avec 285 000 inscrits étrangers dans l’enseignement supérieur, la France occupe depuis 2009 la 4e place mondiale des pays accueillant le plus d’étudiants venant de l’étranger. Elle occupait jusque-là la 3e place.


Les principaux contingents viennent d’Afrique du Nord et de Chine. Les ressortissants des trois pays du Maghreb constituent à eux seuls près du quart des étudiants étrangers : 10,9 % pour le Maroc (en 2009), 7,7 % pour l’Algérie et 4,5 % pour la Tunisie.


Par ailleurs, la part du nombre d’Asiatiques venant étudier dans l’Hexagone est en progression. On compte ainsi 9,5 % de Chinois parmi les étrangers étudiant en France. Le nombre de Vietnamiens progresse aussi fortement pour atteindre 2,3 % du total (+55,4 % entre 2005 et 2009)


 


Des étudiants étrangers souvent « très diplômés » et avec une situation stable


La plupart des étudiants choisissant de venir en France optent pour l’université publique (77 % pour l’année 2010/2011). Depuis 2006, le taux d’ouverture des établissements français progresse avec le niveau d’enseignement. S’il est stable en licence, il augmente en revanche de 10 % en mastère et de 5 % en doctorat durant cette période, ce qui explique la proportion très élevée des « très diplômés » selon cette étude.


Les pays d’origine les plus représentés parmi ces « très diplômés » sont l’Algérie et le Maroc (66.000 chacun), le Royaume-Uni (40.000), l’Allemagne (30.000) et la Tunisie (26.000). Beaucoup « semblent s’installer durablement en France, soit qu’ils se sont mariés, soit qu’ils ont trouvé un emploi, soit qu’ils détiennent encore, pour 10 % d’entre eux, un titre de séjour étudiant », selon l’enquête de Campus France.


Rached Cherif