France. Des circonscriptions avec un candidat unique au second tour


 


Les électeurs d’une douzaine de circonscriptions ne trouveront dimanche qu’un seul bulletin de vote en raison du retrait d’un des deux candidats en ballottage pour le second tour. Une configuration que refuse justement à La Rochelle le dissident socialiste Olivier Falorni. Cette possibilité est prévue par le code électoral qui stipule que, si un des deux candidats arrivés en tête se retire, et qu’aucun autre n’a franchi la barre des 12,5 %, il ne reste en lice qu’un seul prétendant à la députation, assuré alors d’être élu.


Un des rares cas à droite est celui de Bernard Debré (UMP) dans la quatrième circonscription de Paris après le retrait de la dissidente Brigitte Kuster. La majorité des candidatures uniques se situent à gauche, en vertu du principe de « discipline républicaine » : seul doit rester le candidat de gauche le mieux placé.


Ainsi, Hayat Dhalfa, Patrick Le Hyaric et Jean-Pierre Brard (Front de gauche) se retirent en faveur respectivement de Bruno Le Roux, Elizabeth Guigou et Razzy Hammadi (PS). De même, Najia Amzal (PS) et Stéphane Gatignon (EELV) laissent les communistes Marie-George Buffet et François Asensi se faire élire dimanche prochain.


Ce sont au total les électeurs d’une douzaine de circonscriptions qui n’auront qu’un bulletin de vote le 17 juin. Le contre-exemple qui fait couler le plus d’encre est certainement celui du dissident socialiste Olivier Falorni refusant de s’effacer devant Ségolène Royal à La Rochelle. Il y aura donc ainsi quelques rares duels gauche-gauche.


(Avec AFP)


R.C