France. Danses et chants soufis de Haute-Égypte à l’honneur au Musée du quai Branly

 France. Danses et chants soufis de Haute-Égypte à l’honneur au Musée du quai Branly

Le théâtre Claude Lévi-Strauss présente jusqu’au 17 juin un spectacle de chants et de danses soufis dans le cadre de l’exposition « Les maitres du désordre » du musée du quai Branly.


Depuis ce mercredi 13 juin et jusqu’à dimanche 17 juin, le musée du quai Branly à Paris met à l’honneur les arts soufis de Haute-Égypte en présentant un spectacle de chants et de danses traditionnels au théâtre Claude Lévi-Strauss. 


 


Ces performances se déroulent dans le cadre de l’exposition « Les maîtres du désordre » qui se tient jusqu’au 29 juillet au musée. Le cycle de spectacles « Transe et désordres » associé à l’exposition vise à plonger les spectateurs au cœur de cultures exotiques et de leurs traditions.


Une quinzaine d’artistes venant d’un village proche de Louxor, en Haute-Égypte, se produisent pendant cinq jours sur la scène du théâtre Claude Lévi-Strauss. Ils mettent en scène les traditions chamaniques et des cultes de possession spectaculaires des prêtres ou de simples initiés habités, le temps d’un rituel, par un esprit ou une divinité.


Ces rites soufis égyptiens, mélanges de prières spécifiques et de rythmes poussant à la transe, sont uniques dans le monde arabe et en contradiction avec la liturgie d’une majorité d’écoles islamiques institutionnelles. Ces mélodies sont en revanche pour certains pratiquants un moyen de se rapprocher de Dieu.


En tout état de cause, c’est chaque fois une expérience particulière et fascinante pour le spectateur. Celui-ci se retrouve témoin du cheminement spirituel du danseur, qui par son balancement sur un rythme mélodieux et lancinant, doit lui permettre d’atteindre la transe recherchée.


En marge du spectacle, qui a lieu du 14 au 16 juin à 20h et le 17 juin à 17h, les spectateurs peuvent aussi accéder gratuitement aux collections permanentes du musée et à l’exposition « Les maîtres du désordre » le jour du spectacle.


Rached Cherif