France. Comparaison des prières de rue à l’Occupation : Marine Le Pen bientôt jugée en correctionnelle

 France. Comparaison des prières de rue à l’Occupation : Marine Le Pen bientôt jugée en correctionnelle

Le parlement européen a levé l’immunité de Marine Le Pen


La présidente du Front national (FN), Marine Le Pen, a été renvoyée devant le tribunal correctionnel de Lyon le 20 octobre pour des propos tenus en 2010, a-t-on appris mardi 22 septembre. Lors d’une réunion publique avec des militants lyonnais, Marine Le Pen avait comparé les « prières de rue » de musulmans à l’occupation nazie. « Je suis désolée, mais pour ceux qui aiment beaucoup parler de la Seconde Guerre mondiale, s’il s’agit de parler d’Occupation, on pourrait en parler, pour le coup, parce que ça, c’est une occupation du territoire », avait déclaré Mme Le Pen sous les applaudissements. « Une occupation qui pèse sur les habitants », avait-elle ajouté.


Ces propos lui avaient valu une enquête préliminaire du parquet de Lyon pour « incitation à la haine raciale ». Ils avaient aussi provoqué la colère d’associations antiracistes, et deux plaintes, du Mouvement contre le racisme et pour l’amitié des peuples (MRAP) et du Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF). L’enquête avait été classée sans suite en septembre 2011, mais l’une des associations avait saisi le doyen des juges d’instruction de Lyon et une information judiciaire avait été ouverte en janvier 2012.


R.C

Mohamed C.