Football – Le MAS résiste, le PSG craque

 Football – Le MAS résiste, le PSG craque

Samir Zekroumi du Mas (à gauche) face au Tunisien Youssef Mouihbi. Photo Fethi Belaid / AFP.

Voici notre synthèse du week-end des rectangles verts : le MAS cède mais ne rompt pas devant le puissant Club Africain, le PSG renoue avec la crise, Chelsea doute, et le Real enchaîne.

Le MAS résiste au Club Africain

Comme un air de déjà-vu. En finale de Ligue des champions, l’Espérance Tunis s’était contenté d’un but du Ghanéen, Harrison Afful, pour vaincre le WAC. Samedi, dans l’autre finale continentale tuniso-marocaine, le seul but de la rencontre a été inscrit par le …. Ghanéen du Club Africain, Alexis Mendemo. Une frappe des 20 mètres qui se logea au fond des filets du MAS Fès dès la septième minute.

Mais à l’inverse de l’autre finale, les Marocains se sont montrés supérieurs à leurs homologues tunisiens dans le jeu. Et il leur reste un match retour à domicile pour se refaire. Même réduits à dix, suite à l’expulsion de Zekroumi à la 59e minute, les Tigres ont continué à menacer les Rouge et Blanc, malgré le soutien bouillant du stade de Radès. Le retour de la finale de la Coupe de la Confédération, à disputer le 4 décembre, s’annonce passionnant.

Le PSG fait sa crise

C’est une tradition. Qui dit novembre, dit crise au PSG. Malgré les millions des nouveaux propriétaires qataris, malgré Javier Pastore, malgré un début de championnat idéal, le PSG 2011 n’échappe pas à la règle.

Après un match nul à Bordeaux, et une difficile victoire face au Slovan Bratislava (1-0) en Europa League, les Parisiens se sont inclinés dimanche soir face à Nancy (0-1), pourtant avant-dernier de Ligue 1 au coup d’envoi. Alors, simple essoufflement ou symptômes d’un mal profond ?

Placé sur un siège éjectable depuis l’arrivée des Qataris à la tête du club et de Leonardo au sommet de sa direction sportive, Antoine Kombouaré pourrait, en tout cas, payer de sa place cette défaite.

A moins que le calendrier immédiat du club de la capitale ne le sauve. Dimanche, le PSG se rendra au Vélodrome pour affronter son grand ennemi marseillais, peut-être pas le moment de bouleverser le quotidien du club.

Pour l’OM, ça ne va pas fort non plus. Défaits à Montpellier samedi soir, les hommes de Didier Deschamps pointent à un médiocre dixième rang. La victoire des Héraultais sur les Phocéens les ramène à hauteur du … PSG. Pour les deux grands ennemis du football français, le clasico s’annonce crucial, et la semaine mouvementée.

Examen réussi pour le Real Madrid

Les merengue ont dû se battre jusqu’à la dernière minute, mais ont fini par ramener une victoire significative de Valence (2-3). Karim Benzema a ouvert la marque à la vingtième minute, opportuniste après un coup-franc rapidement tiré par Xabi Alonso.

Troisième de la Liga, Valence n’a toutefois jamais rendu les armes. Après être revenu à 3-2 à sept minutes du terme du temps réglementaire, les coéquipiers de Feghouli et Rami, titulaires, ont fait planer la menace d’une égalisation. Tino Costa trouvait même la barre de Casillas en plaçant une tête au bout du temps additionnel.

Avec ce succès face à un adversaire de poids, le Real se maintient en tête de la Liga. Le Barça, son ennemi et poursuivant, qui a écrasé Saragosse (4-0), lui rend toujours trois unités.

Chelsea voit rouge

En faisant appel aux services de l’entraîneur portugais Andrés Villa-Boas, Chelsea voulait renouer avec l’ère Mourinho, la plus glorieuse de son histoire. Le Portugais avait prévenu qu’il n’était pas le «Special Two» et les résultats lui donnent raison…

Dimanche, à Stamford Bridge, les Blues ont chuté face à Liverpool (1-2). Depuis le début de saison, Malouda et consort ont rencontré trois membres du Big Four Historique (Arsenal, MU, et Liverpool) et perdu trois fois. Un constat accablant pour un prétendant au titre qui va devoir revoir ses objectifs à la baisse.

Les Blues, rejoints par les Reds à la quatrième place, pointent désormais à douze points de Manchester City, l’indiscutable leader, vainqueur facile de son dauphin, Newcastle (3-1). Le temps commence à presser pour Villas-Boas…

Thomas Goubin