« Ne me libérez pas, je m’en charge ! »: Un hommage vibrant aux femmes algériennes en exil

 « Ne me libérez pas, je m’en charge ! »: Un hommage vibrant aux femmes algériennes en exil

“Ne me libérez pas, je m’en charge !”, un vibrant hommage aux femmes de l’exil, du 14 au 29 décembre 2024 au Cabaret Sauvage. ©Phot’Hocine

« Ne me libérez pas, je m’en charge ! » fait son grand retour ! Après avoir marqué les esprits en 2021, le spectacle revient avec cinq dates exceptionnelles les 14, 15, 22, 28 et 29 décembre 2024, au mythique Cabaret Sauvage.

Pensé par Méziane Azaïche, fondateur et directeur du célèbre lieu parisien, ce projet original mêle comédie, chansons et images d’archives pour saluer le courage des femmes algériennes tout en abordant les thèmes de l’exil et de l’immigration au féminin.

Ces femmes qui déplacent des montagnes

Ce projet est né d’une envie : raconter la vie de ces femmes qui ont tout quitté pour une vie meilleure en France. Trop souvent, elles sont réduites à des stéréotypes : soumises, effacées, silencieuses. Mais la réalité est tout autre.

Ces femmes ont porté des familles entières sur leurs épaules, éduquant leurs enfants dans des conditions souvent hostiles. Et ces enfants, aujourd’hui adultes, revendiquent fièrement leur place, riches d’un héritage forgé dans le courage et l’amour.

Chaque note, chaque scène du spectacle est un cri du cœur pour dire : « Vous ne les avez pas vues, mais elles étaient là, indispensables, puissantes. »

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Des chansons pour raconter leurs âmes

Sur scène, Nadia Ammour, Samia Diar et Tanina Cheriet font résonner des voix qui vous transpercent. À travers des chants kabyles, marocains et les classiques du raï, elles célèbrent les espoirs, les blessures, mais aussi la résilience de ces femmes. Chaque morceau est un voyage : des mélodies de Najat Aâtabou aux rythmes envoûtants de Cheikha Remitti, sans oublier les chants kabyles qui accompagnaient les moments de vie, des récoltes d’olives aux mariages.

« Ne me libérez pas, je m’en charge ! »: Un hommage vibrant aux femmes algériennes en exil
Nadia Ammour sur scène au Cabaret Sauvage, interprétant un chant kabyle célébrant la résilience et la force des femmes algériennes. ©Phot’Hocine

Un moment poignant ? Tanina Cheriet, fille du légendaire Idir, raconte en musique les épreuves de sa propre mère. Ses chansons évoquent la guerre d’Algérie, les séquelles qui ont marqué des générations et le poids du Code de la famille algérien. Des récits d’injustice, mais aussi de résistance et de lumière. Quant à Nadia Ammour, ses interprétations de chants kabyles traditionnels replongent le public dans des souvenirs vibrants de vie et de partage.

Un spectacle entre mémoire et renouveau

« Ne me libérez pas, je m’en charge ! » ne se contente pas de faire revivre des souvenirs. Il propose aussi des créations inédites, comme La Maison de Noura, un morceau engagé signé Michel Berger. Ces nouvelles compositions enrichissent un spectacle qui ne cesse de surprendre et d’émouvoir.

Un message universel

Ce n’est pas juste une soirée de musique et de théâtre : c’est une tribune où ces femmes, parfois oubliées, prennent la parole. Elles y célèbrent leur force, leur résilience et leur contribution à notre société. Acclamé lors de sa première en 2021, ce spectacle a touché le public par la justesse de ses messages et la puissance de ses performances.

En décembre 2024, Méziane Azaïche invite une fois de plus les spectateurs à découvrir cette œuvre émouvante et profondément humaine. C’est un rendez-vous à ne pas manquer pour comprendre, vibrer et surtout célébrer.

 

Pour réserver sa place : https://www.cabaretsauvage.com/work/ne-me-liberez-pas-je-men-charge-2

Conception & Mise en scène : Méziane Azaïche
Co-mise en scène : Géraldine Bénichou
Écriture : Naïma Yahi
Direction musicale : Nasredine Dalil
Comédie & chant : Tanina Cheriet
Chant : Nadia Ammour
Chant, guitare : Samia Diar
Musique : Amar Chaou, Abdenour Djemaï, Rafik Korteby, Hichem Takaoute, Sandra Hamaidi
Vidéo : Aziz Smati
Costumes et décors : Annick Lebedyk