Samira Brahmia, en attendant le deuxième album
Samira Brahmia est née en France il y a 42 ans. Mais c’est à Alger qu’elle grandit et qu’elle débute sa carrière de chanteuse. De retour dans l’hexagone en 2002, elle multiplie les collaborations, notamment avec l’Orchestre National de Barbès. En 2015, à l’occasion du spectacle musical « Barbès Café », elle est repérée pour participer à l’émission The Voice qui la fera connaitre du grand public. Aujourd’hui la Franco-Algérienne, remonte sur la scène du Cabaret Sauvage, là où tout a commencé.
« Comme beaucoup d’artistes algériens, j’ai redécouvert ma culture algérienne à Paris », confie la chanteuse, puis poursuit « les personnes issues de l’immigration manquent de repères, c’est en chantant en arabe que je l’ai compris ».
L’artiste rappelle la nécessité de transmettre à nos enfants notre Histoire commune : « leur dire que les pavés sur lesquels ils marchent ont été posés par des Nord-africains, des Sénégalais et des Maliens ».
Un hommage aux femmes africaines.
Dans son deuxième album, Samira Brahmia évoque son « africanité et son algérianité ». Elle rend hommage à « la femme africaine ». Notamment sur le titre en anglais, « Meriama », dédié à la militante anti-apartheid Miriam Makeba. Selon elle, « nos enfants doivent avoir ce genre d’icones ».
Dans l’attente de ce deuxième album, dont la sortie est prévue à la rentrée, Samira se produira le 4 mai prochain au Cabaret Sauvage