Mort de Mohamed Bendriss: trois policiers mis en examen
L’enquête porte sur la mort d’un homme, Mohamed Bendriss, 27 ans, décédé dans la nuit du 1er au 2 juillet à Marseille.
Les agents des forces ont été mis en examen pour « violences avec arme ayant entraîné la mort sans intention de la donner » et placés sous contrôle judiciaire. Ils sont interdits de « rentrer en contact avec les parties civiles » et de participer en tant que policiers « à des interventions concernant des violences urbaines et de grands événements sur la voie publique ».
Choc violent
Les faits remontent à la nuit du 1er au 2 juillet. Mohamed Bendriss a perdu la vie après un malaise alors qu’il circulait en scooter, il ne semblait participer ni aux violences, ni aux pillages. Le parquet a estimé « probable » que sa mort soit « causée par un choc violent au niveau du thorax causé par le tir d’un projectile de type Flash-Ball ». C’est lors de l’autopsie du corps qu’a été repérée sur sa poitrine la trace de ce qui pourrait être l’impact d’un tir de Lanceur de Balle de Défense.
Mohamed Bendriss est le seul mort imputé aux forces de l’ordre, à ce jour, pendant cet épisode de violences urbaines qui s’est déclenché dans plusieurs villes de France et sur plusieurs jours, à la suite du décès du jeune Nahel, tué par un policier lors d’un contrôle routier à Nanterre fin juin.
> Sur le même sujet :