L’exception marocaine

Depuis l’explosion des révolutions dans le monde arabe, la presse américaine s’intéresse au cas particulier du Maroc, un pays qui a su traverser les tempêtes de ce que l’on a coutume d’appeler (à tort) le printemps arabe. Dernier article en date, celui de l’ex-ambassadeur des Etats-Unis au Royaume du Maroc, Marc Ginsberg, qui analyse la situation dans ce pays mettant en exergue la stabilité et la sécurité dont jouit le royaume du Maroc dans une région où le chaos le dispute à l’anarchie. 

Celui qui a servi pendant vingt ans, en tant qu’ambassadeur sous Clinton, qui connaît bien les dessous de la politique arabe, puisqu’il a sillonné le monde arabe au cours de sa longue carrière diplomatique, s’est longuement interrogé sur le parcours singulier du Royaume dans une région en pleine ébullition.

Dans un article intitulé "Morocco's Dependable Friendship Warrants American Gratitude and Support", Marc Ginsberg précise que le Maroc a su apporter sans hésiter une réponse appropriée à la mouvance radicale, ce cancer de l’islamisme. Il indique, ainsi que le Royaume demeure  un allié important dans la lutte anti-terroriste, d’abord à travers l’assistance fournie aux services secrets d’autres pays tels que le Mali et le Tchad, mais aussi en immunisant le périmètre avoisinant de toutes menaces terroristes.

En outre, Ginsberg n’a pas manqué de préciser que le Maroc a fourni d’importantes informations aux Etats-Unis et à la France, afin d’anticiper d’éventuelles attaques terroristes.

De ce fait, l’auteur appelle le gouvernement américain à fournir plus d’assistance et d’aide au Royaume, un pays qui connait un développement socio-économique des plus considérables, tant dans sa région nord que dans ses provinces du sud.

Ginsberg est convaincu que si la sécurité des Américains est garantie jusqu’à présent, c’est en partie grâce aux efforts de pays comme le Royaume qui ne cesse de lutter efficacement contre le terrorisme pour contenir la terreur qui en découle.

Aziz Cherkaoui