Mission française : Les parents d’élèves montent au créneau

 Mission française : Les parents d’élèves  montent au créneau

Confinement oblige et situation économique compliquée font que le Groupement des associations des parents d’élèves des établissements d’enseignement français au Maroc (APEK, API, CAPE, PEEP) se dit contre le maintien des frais de scolarité du troisième trimestre inchangés à la Mission française.

En cette épreuve difficile liée à la pandémie du coronavirus, le Groupement des associations des parents d’élèves des établissements d’enseignement français au Maroc (Mission Française) monte au créneau et réclame, entre autre, une négociation de la facture du troisième trimestre, une période que les élèves passent dans leur totalité, confinés. La reprise n’étant prévue au Maroc qu’en septembre prochain.

Les négociations avec l’Agence De l’Enseignement Français à l’Etranger sont toujours en cours pour ajuster cette facturation selon le service rendu et comme soutien aux efforts financiers complémentaires engendrés aux familles par l’enseignement à distance en cette période de crise.

Une enquête d’évaluation de l’enseignement à distance, depuis le début du confinement, fait ressortir l’avis des parents qui sont pour une facture « négociée » tenant compte du surcoût supporté par les familles et pour une homogénéisation et une mise à niveau de l’enseignement à distance.

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Révision du contrat financier

Le groupement soutien également la révision du contrat financier, précisant les obligations des parties ainsi que les modalités du e-learning qui seront applicables désormais.

Enfin, les parents revendiquent le gel des augmentations des frais de scolarité sur les trois prochaines années, un moratoire sur les travaux non engagés en donnant la priorité au numérique, et enfin, une homogénéisation et une mise à niveau de l’enseignement à distance.

A situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles. Le Groupement des associations des parents d’élèves des établissements d’enseignement français au Maroc ne compte pas en démordre cette fois. La situation économique de nombreux parents est telle qu’il est indispensable que l’Agence de l’enseignement français à l’étranger prenne des engagements fermes en faveur des familles.