Montreuil : sensibiliser à l’histoire de l’immigration
Apprendre, partager et transmettre l'histoire de l'immigration. C'est le but du partenariat signé aujourd'hui entre Montreuil et le musée de l'immigration.
Partenariat
Quand une ville de la petite couronne parisienne apporte sa pierre à l'édifice de la transmission de la mémoire. Aujourd'hui (13 mai), Patrice Bessac, maire de Montreuil et Hélène Orain, directrice générale du Musée national de l'Histoire de l'immigration (MNHI) vont signer une convention de partenariat pour « approfondir les actions de sensibilisation aux enjeux de l'histoire de l'immigration ».
Une collaboration fructueuse entre ces deux entités puisque, déjà l'année dernière, elles collaboraient pour deux expositions à la mairie. L'une sur la bande dessinée et immigration, l'autre sur le thème des frontières.
Expliquer
Pour cette ville des plus cosmopolites, l'enjeu est de sensibiliser tous les publics comme l'explique Halima Menhoudj, adjointe au maire, déléguée à la coopération, à la solidarité internationale, à l'Europe et aux populations migrantes, sur le site de la ville :
« Dans un contexte national difficile, où l’accueil des réfugiés n’est bientôt plus ressenti qu’au prisme de la peur, le Musée national de l’Histoire de l’Immigration et la Ville de Montreuil affirment la nécessité de pouvoir parler de ces phénomènes, de les analyser et de les expliquer avec l’ambition de poursuivre le travail engagé au plus près des habitants du territoire, avec des projets concrets, accessibles au plus grand nombre ».
Mieux transmettre
Cette convention de partenariat signée entre la Ville de Montreuil et le MNHI pour la période 2019-2021 permettra notamment de travailler sur deux axes forts. En premier lieu, l'organisation, dans la ville, d'événements en communs mais surtout la formation d'acteurs locaux sur les enjeux de l'histoire et de la mémoire de l'immigration.
D'autre part, la ville organisera des visites au musée pour tous les Montreuillois : « Organiser la venue de tous les publics et notamment celles et ceux qui suivent les nombreux cours de Français en langue étrangère menés tout au long de l'année sans oublier les résidents des foyers de travailleurs migrants et les réfugiés présents dans la ville ».