Des propositions ambitieuses pour une meilleure intégration
Des propositions pour une meilleure intégration des étrangers arrivant en France suscitent l'espoir malgré la déception causée par le projet de loi « Asile-immigration ».
Accueil favorable
Deux jours avant la présentation au conseil des ministres du projet de loi « Asile-immigration », le député Aurélien Taché (LRM) remettait au Premier ministre son rapport intitulé « 72 propositions pour une politique ambitieuse d’intégration des étrangers arrivant en France ».
Certaines organisations d'aide aux étrangers ont accueillis favorablement ce rapport, comme France Terre d'Asile (FTDA) : « Centré sur les primo-arrivants, il marque une attention, que nous savons justifiée, aux enjeux des premiers mois du parcours d’intégration en France ».
Autorisations de travail simplifiées
Le député LRM a notamment identifié l'accès au travail comme une des difficultés premières pour une bonne intégration.
Employer un étranger s'avère aujourd'hui plutôt compliqué pour les entreprises, c'est pourquoi le rapport préconise de simplifier « les procédures administratives d’octroi d’autorisations de travail aux étrangers ainsi que la suppression de la taxe versée par les employeurs pour l’embauche de réfugiés ».
Langue et législation
FTDA loue également les propositions allant dans le sens de « l’augmentation des heures de cours de langue » ou encore « le bilan de compétences ». Aurélien Taché s'étant même prononcé en faveur d'équivalences de diplôme avant que le primo-arrivant garde le bénéfice de ses expériences passées.
Autant de propositions intéressantes selon FTDA qui souligne la nécessité de légiférer : « Certaines enfin nécessitent une modification législative, comme proposer des cours de français dès la demande d’asile ou autoriser les demandeurs d’asile à travailler, sous certaines conditions, six mois après l’enregistrement de la demande d’asile ».
Les organisations d'aide aux étrangers espèrent que les propositions du rapport du député LRM « pour une politique ambitieuse d’intégration des étrangers arrivant en France » influenceront un minimum les décisionnaires.
Une direction que le gouvernement considérera si son objectif est un bien meilleur accueil, comme il le clame depuis plusieurs mois.
Charly Célinain