Le journaliste Khaled Drareni toujours en garde à vue
Le journaliste Khaled Drareni, correspondant de TV5 monde en Algérie, arrêté samedi 7 mars alors qu’il couvrait une marche pacifique à Alger, n’est toujours pas libre. Auditionné par le procureur de la République pour « attroupement non armé », il a vu sa garde à vue prolongée de vingt-quatre heures, selon ses avocats.
L’ONG Reporters sans frontières appelle à sa libération immédiate. « RSF exprime son soutien et réitère son appel à sa libération », écrit dans un tweet l’ONG dont Khaled Drareni est également le correspondant à Alger.
Pour sa part, le syndicat des journalistes SNJ-CGT a exprimé tout son soutien au journaliste algérien. « Notre confrère doit être libéré immédiatement », écrit le syndicat français.
Khaled Drareni dérange visiblement le pouvoir algérien. Ce samedi 7 mars, il a été de nouveau arrêté par la police. Le journaliste a d’abord été conduit au commissariat de Rouiba avant d’être placé en garde à vue et d’être transféré au commissariat de Cavaignac.
Dimanche 8 mars, en fin de matinée, il a été présenté devant le procureur de la République de Sidi M’hamed.
Ce dernier a décidé de prolonger sa garde à vue, renvoyant le dossier du journaliste au commissariat de police « pour une sorte de complément d’information ».