Marrakech. Clôture aujourd’hui du Festival National des Arts Populaires
53e édition du Festival National des Arts Populaires (FNAP), placée sous le signe « Rythmes et Symboles Éternels », du 4 au 8 juillet 2024, à Marrakech. Un spectacle proposé au public de la cité Ocre a incarné la diversité et le rapprochement entre les peuples.
Placée sous le thème « Rythmes et Symboles Éternels », cette 53e édition du FNAP réunit pour l’occasion des centaines d’artistes issus de plus de 30 troupes folkloriques marocaines, ainsi que de nombreuses troupes internationales venues de Chine, d’Indonésie et du Burkina Faso.
Le public a assisté, vendredi dernier à Marrakech, un spectacle œcuménique où les sonorités locales du patrimoine « Aissaoui » ont croisé les danses traditionnelles chinoises et burkinabées. Un véritable dialogue culturel et civilisationnel s’est instauré alors entre les nations.
Sur la scène des artistes chinois et burkinabés ont combiné leurs arts respectifs avec la musique Aïssaoua (une confrérie religieuse qui figure parmi l’une des plus importantes dans le monde arabo-musulman et spécialement au Maroc où elle est très populaire), et les poésies soufies offrant une expérience culturelle inédite.
Le public a renoué avec le patrimoine marocain authentique, en assistant à ce spectacle de l’art Aïssaoui offert par l’Association Nassim des Arts Traditionnels, ainsi qu’à des spectacles dédiés à la musique Gnaoua, sous la direction de l’artiste Othmane Hmitti.
Danse du Jasmin
Orné de mosaïques et de fresques somptueuses, le Palais Bahia a enchanté le public venu de tout le Maroc pour apprécier un moment exceptionnel, agrémenté par la performance de la « Danse du Lion » exécutée avec brio par une troupe d’étudiants chinois, évoquant la sagesse, la force et la chance.
Le public a été transporté par les rythmes envoûtants du grand tambour, dans une ambiance immersive. Ce moment magique a offert aux visiteurs de la Cité Ocre une véritable fenêtre sur la beauté de l’art chinois, marqué d’une touche de mystère et d’élégance.
Au cœur des arts chinois présentés lors de cette soirée variée, un ensemble d’étudiantes- artistes a présenté des danses aux noms évocateurs, à l’instar de la « Danse du Jasmin » qui se veut une célébration de la nature. Mouvements fluides et ombrelles raffinées, les danseuses ont réussi à proposer des tableaux révélant l’attachement profond de la culture chinoise à la beauté, au raffinement, à la joie de vivre et à l’art sous ses formes créatives et les plus élevées.
La foule a également suivi un autre spectacle captivant avec la « Danse de l’oiseau enchanteur », où deux jeunes danseuses qui ont, par leurs mouvements aériens, invoqué la beauté d’un oiseau épris de liberté.
Le Burkina Faso a présenté la troupe « Yiriba Africa », qui a séduit le public par une parfaite synchronisation entre les mouvements des danseurs et les rythmes musicaux saccadés. La troupe a révélé la sophistication du génie musical africain à travers une performance à la fois harmonieuse et complexe.
>> Lire aussi : Riyad-Festival international “Qimam” des arts de montagne