Maroc. Une stratégie royale des énergies renouvelables
Energies renouvelables / Maroc : Centrale solaire d’Ain Beni Mathar près d’Oujda. ABDELHAK SENNA / AFP
Dans le cadre du suivi des grands chantiers et projets stratégiques, le roi Mohammed VI, a présidé, jeudi 22 octobre à Rabat, une séance de travail dédiée à la stratégie des énergies renouvelables.
Au cours de cette séance, le roi du Maroc « a relevé un certain nombre de retards pris dans l’exécution de ce vaste projet et a attiré l’attention sur la nécessité de faire aboutir ce chantier stratégique dans les délais impartis et suivant les meilleures conditions, en agissant avec toute la rigueur requise », a indiqué un communiqué du cabinet royal.
Le développement des énergies renouvelables occupe, dans le contexte actuel, un rôle central dans l’évolution de l’économie mondiale et de la transition énergétique. Ce qui conforte la justesse des choix stratégiques opérés par le Royaume, sous la Haute Impulsion Royale.
Des choix visant à donner à ces énergies une place majeure dans le mix énergétique national et à consacrer le rôle pionnier et reconnu qu’occupe aujourd’hui le Maroc dans ce domaine d’avenir, a ajouté le communiqué.
Réduire la dépendance énergétique à l’étranger
Selon le ministère de l’Énergie, des Mines et du Développement durable, le gouvernement marocain a alloué une enveloppe de 2,3 MMDH au programme de promotion de l’usage de l’énergie solaire en agriculture, à l’horizon 2021.
Cet important programme porte sur la subvention du pompage solaire utilisé en agriculture. L’objectif étant de limiter l’usage du gaz butane et cible une superficie cultivée, estimée à 100.000 ha.
La mise en place d’une stratégie énergétique visant la variation des sources d’énergie, tout en accordant la priorité aux énergies renouvelables, doivent, selon les objectifs escomptés, représenter 52% de l’électricité produite à l’horizon 2030.
Des projets intégrés et ambitieux ont été lancés en matière d’énergie solaire, éolienne et hydraulique d’une capacité de production qui atteindra 2000 MGW pour chacune de ces sources.
Ces projets permettront au Maroc de réduire sa dépendance énergétique à l’étranger, de répondre à la demande croissante en énergie et d’exploiter des ressources alternatives, susceptibles de lui épargner les fluctuations énergétiques dans le marché mondial.
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