Une stratégie européenne pour lutter contre le terrorisme islamiste

 Une stratégie européenne pour lutter contre le terrorisme islamiste

Le Premier ministre français Edouard Philippe et son homologue belge Charles Michel


La France et la Belgique ont annoncé, lundi 11 juin à Paris, la mise en place d’une “quadripartite ministérielle” associant les ministres de la Justice de leurs pays en plus de ceux de l’Espagne, et du Maroc en vue d’un engagement dans la lutte contre le terrorisme islamiste.


Dans une déclaration conjointe sur la coopération en matière de sécurité intérieure et de lutte antiterroriste, rendue publique à l’issue d’une rencontre entre le Premier ministre français Edouard Philippe et son homologue belge Charles Michel, les deux pays ont exprimé leur détermination “d’agir auprès de nos partenaires pour que celle-ci puisse se tenir d’ici la fin de l’année”.


Ils ont en outre exprimé leur volonté de poursuivre le renforcement des échanges d’informations, des coopérations opérationnelles et opérations conjointes entre leurs services et à travailler sur l’harmonisation des critères d’identification biométriques au sein de leurs bases de données, en particulier concernant le traitement de l’ADN, afin de faciliter l’arrestation de personnes mises en cause pour des faits de terrorisme.


La France et la Belgique se sont aussi engagées à faciliter les équipes communes d’enquêtes dès lors que des faits de terrorisme sont constatés sur les deux territoires et de veiller à assurer une communication coordonnée des autorités des deux pays, afin de respecter le bon déroulement des procédures d’enquêtes menées de part et d’autre de la frontière, selon la déclaration.


Au niveau européen, la France et la Belgique ont décidé d’appuyer avec détermination le renforcement des contrôles aux frontières extérieures de l’Union européenne, en particulier dans le contexte d’un retour possible des combattants terroristes étrangers sur le territoire européen.


Mohamed El Hamraoui