Une feuille de route pour le retour progressif des secteurs productifs

 Une feuille de route pour le retour progressif des secteurs productifs

Le ministre marocain de l’Economie


Le  Comité de Veille Economique a mis en place une méthodologie de réflexion proactive basée sur la définition de scénarios pouvant être mis en œuvre pour les deux prochaines étapes, a indiqué le ministre de l’Economie, des Finances et de la Réforme de l’Administration, Mohamed Benchaâboun, devant la chambre des représentants.


«La première étape concerne le retour progressif des différents secteurs à l’exercice de leurs activités dans le cadre de la coordination avec la stratégie de levée de l’état d’urgence sanitaire, tandis que la deuxième étape porte sur la mise en œuvre des mécanismes appropriés et renouvelables qui permettront de mettre l’économie nationale sur la voie d’une croissance forte et durable, dans le monde d’après la crise du Covid-19», a fait savoir Benchaâboun.


Benchaâboun a relevé aussi que l’approche proactive avec laquelle le Maroc a géré la crise, sous la direction avisée du roi Mohammed VI, a été louée au niveau international, et que le dynamisme qui a émergé dans notre pays dans cette circonstance, présente plein de leçons et d’exemples positifs. Selon le ministre, le Comité de Veille Economique a tenu à suivre de près la situation de l’économie nationale et à mettre en place les mesures nécessaires pour assurer sa résilience face à cette crise, avec la rapidité et l’efficacité nécessaires en termes de prise des décisions et de leur mise en œuvre.


Conformément aux chiffres obtenus suite aux déclarations formalisées sur le portail de la CNSS pour bénéficier des indemnisations accordées à ses adhérents impactés, 132.000 entreprises sur les 216.000 affiliées ont révélé avoir été affectées par la pandémie et déclaré que plus de 800.000 salariés et employés sont temporairement en arrêt de travail, selon Benchaâboun. Il a aussi indiqué que l’utilisation par le Maroc de la ligne de précaution et de liquidité (LPL) pour le tirage de trois milliards de dollars n’affectera pas le niveau de la dette publique. Ce tirage permettra d’atténuer les effets de cette crise sur l’économie nationale, et la préservation des réserves de devises à des niveaux confortables, permettant de consolider la confiance des investisseurs étrangers et des partenaires du Maroc.