Maroc. Un parti pris flagrant de Human Rights Watch
La Délégation Interministérielle aux Droits de l’Homme (DIDH) a souligné, mercredi 3 août, que “Human Rights Watch” (HRW) a dévoilé son vrai visage comme étant un instrument dans la campagne hostile et systématique contre le Maroc.
Dans un communiqué publié, mardi, la DIDH a noté positivement la vitalité civile au vu des réactions spontanées exprimées par des représentants de poids de l’opinion publique nationale, suite à la publication fin juillet dernier par cette organisation de son rapport intitulé ”Manuel des techniques de répression au Maroc”. La Délégation cite la réaction de l’Association Marocaine des Droits des Victimes (AMDV) qui s’insurge contre le parti pris de cette organisation qui ”défend les violeurs en multipliant les contacts avec leurs familles, leurs avocats et l’association qui les soutient tout en marginalisant, en revanche, les victimes et même prendre la peine de les écouter ainsi que leurs avocats en les considérant comme étant instrumentalisés par l’État, ce qui représente une grave atteinte à leur dignité et aggrave encore leurs souffrances psychologiques, sociales et économiques”. Dans son communiqué, la DIDH rappelle qu’elle avait noté, dans une réponse ouverte publiée le 24 janvier 2022, qu”’au lieu de révéler des vérités et de les vérifier avant de les présenter d’une manière objective, l’organisation Human Rights Watch a cédé à la facilité en s’engageant dans une campagne politique hostile envers notre pays”.
”Aujourd’hui, il est clair plus que jamais que ce rapport de ladite organisation dévoile la fausseté d’une thèse soutenue sous le voile de la défense des droits de l’homme qui s’écroule sur trois niveaux, à savoir le discours, les rapports avec la justice et le mépris des victimes. Sur le plan du discours, la même source fait savoir aussi que ce dernier rapport de HRW montre que ”son discours repose sur une littérature politique extrémiste avec des intentions calomnieuses, un discours propre aux mouvances extrémistes mais qui reste absolument étranger au domaine des droits de l’Homme comme on peut le constater dans l’utilisation, de mauvaise foi, de certains termes et expressions : ”D’une manière ou d’une autre, ils t’auront”, ”les assassinats symboliques”, ”un système judiciaire sous contrôle”, ”l’interventionnisme du Makhzen dans la justice”, ”les manipulations dans l’ombre du Makhzen”, ou encore ”l’intimidation” et ”les attaques contre les adversaires”.
’’Des expressions haineuses et rancunières’’
La DIDH relève aussi que ”la thèse de HRW” s’écroule sur un second plan dans son rapport vis-à-vis de la justice marocaine, du fait que cette organisation fait usage d’expressions haineuses et rancunières dans son évocation de la justice et des verdicts, tout en tentant de redorer son image en disant qu’elle a assisté à des procès et consulté des centaines de pages sur des procès ainsi que des centaines d’articles de presse dont des mises au point officielles du ministère public marocain et d’autres responsables. La DIDH déplore ”l’attitude hostile de l’organisation envers les victimes des agressions sexuelles qui ne s’appuie sur aucune norme, ni règle sur le registre des droits de l’Homme”, indiquant que l’Association Marocaine des Droits des Victimes s’est insurgée avec véhémence contre son exclusion par cette organisation en refusant d’écouter les victimes et leur défense.
Et de conclure que ”face à ce parti pris flagrant de Human Rights Watch, qui n’est autre qu’un instrument dans une campagne politique contre notre pays, nous nous pouvons qu’affirmer que le masque des droits de l’homme est tombé sur cette cette organisation”.