Timitar : Suite et fin

 Timitar : Suite et fin

Agadir. Daoudia


 


Une marée de sacs à main levés au dessus de la marée humaine de spectateurs en hommage à la fameuse chanson de Daoudia qui a fait polémique la veille du ramadan « Atini Saki Nmaqi » (tends-moi mon sac pour que je me maquille). 


 


La diva de la chanson populaire n’en demandait pas tant, elle, qui expliquait quelques heures avant, dans une conférence de presse qu’elle comprenait parfaitement les sentiments des gens qui n’appréciaient pas ce genre de chanson mais qu’il y a avait également beaucoup de fans qui partageaient la même passion pour ce style particulier du « Chaâbi ».


Pour rappel, la dernière partition de la chanteuse marocaine qui a suscité un large débat sur les réseaux sociaux a eu autant de détracteurs qui considéraient cette chanson comme un appel à la débauche inacceptable de la part d’une star aussi célèbre et d’autres qui trouvaient ce tube « génial ».


En tout cas, la scène Al Amal de Timitar se souviendra pendant longtemps de ce concert enflammé de la virtuose du violon, une véritable bête de scène, avec ses cheveux de feu au vent. Avant d’applaudir l’icône du « Chaâbi », les festivaliers ont goûté au style bien particulier de la star libanaise Diana Haddad, habillée en caftan marocain.


Une clôture en beauté d’un festival qui a réussi le pari fou de rassembler plus de 200 000 spectateurs (des pics enregistrés notamment au passage de star du Chaâbi comme Stati), dans une ambiance joviale, sans que soit enregistré le moindre incident.


« On peut dire que cette édition a été un vrai succès d’abord par la qualité des artistes qui ont pris part à ce festival. Nous avons eu au programme des célébrités nationales et internationales. La qualité de l’organisation fait que tout se passe dans de bonnes conditions. Chaque année nous tentons d’apporter des améliorations et on peut dire que le festival a mûri et a que nous avons pu créer une fidélité avec notre public », expliquent les organisateurs.


 


Aziz Cherkaoui