Mariage des cultures
Le coup d’envoi de la 12ème édition du festival "Timitar, signes et cultures", a été donné le 22 juillet à Agadir en présence de personnalités diverses et de membres du gouvernement tels que Aziz Akhannouch ou encore Lahcen Haddad.
Pour rendre à César ce qui appartient à César, c’est la troupe d'Ahwach Ait Baamrane, très prisée dans le Souss qui a ouvert le bal du Festival Timitar d’Agadir. A la Place Al Amal, face à un public qui en redemandait, un ballet impressionnant de mélodies et de chorégraphies chaudes a subjugué l’assistance avant de laisser la place au poéte de l’Atlas à la voix langoureuse, Rayss Said Outajajt.
Quant au chanteur de raï algérien Reda Talliani, il a fait danser les jeunes et les moins jeunes sur le rythme de son « Babord à mon amour, Kharajni min la misère … », une chanson culte qui fait l’apologie de l’immigration en Italie, rêve de la jeunesse maghrébine.
La chanteuse sahraouie Saida Charaf a repris le flambeau pour accorder à l'assistance une musique aux sonorités joyeuses, soutenue par une voix forte et des effets de scène bien étudiés. Tout de suite après, changement de rythme avec le DJ officerfishdumplings avec les sonorités fortes de la musique électronique.
Pour les mélomanes avertis, la scène du Théâtre de verdure proposait au même moment, un répertoire riche avec la chanteuse Khansa Batma, Driss Maloumi et sa troupe, l'artiste jordanienne Macadi Nahhas qui a chanté Oum Kaltoum dans un vibrant hommage à la diva égyptienne.
Aziz Cherkaoui