Saisie de 73 000 comprimés d’ecstasy en provenance de la Belgique

 Saisie de 73 000 comprimés d’ecstasy en provenance de la Belgique

HENNING KAISER / DPA


Le service préfectoral de la police judiciaire d’Oujda a procédé, le 25 avril, en coordination avec la brigade de la police judiciaire de Nador, à la saisie de 73 000 comprimés psychotropes de type « ecstasy » à bord d’un autocar assurant la liaison Belgique-Maroc et à l’arrestation de deux individus, dont un Belge d’origine marocaine, pour leur implication présumée dans cette affaire de trafic international de drogue et de psychotropes.


Les services de sécurité ont agi sur la base d’informations précises faisant état d’une éventuelle opération de trafic d’une quantité importante d’ecstasy à bord d’un autocar en provenance de Belgique et à destination du Maroc, ce qui a nécessité de soumettre le véhicule à une inspection minutieuse à Nador. La fouille de l’autocar a permis de la saisie de 73 000 comprimés d’ecstasy, dissimulés à l’intérieur de bagages non accompagnés, précise la DGSN, ajoutant que l’opération de remise des bagages aux destinataires, qui s’est déroulée sous surveillance, a permis l’arrestation des deux suspects.


Les mis en cause ont été placés en garde-à-vue pour les besoins de l’enquête menée sous la supervision du parquet compétent, dans la perspective d’identifier l’ensemble des ramifications nationales et internationales de ce réseau criminel et d’arrêter toutes les personnes présumées impliquées.


La région de l’oriental est devenue la plaque tournante du trafic des drogues dures en provenance de Bruxelles. Le mois de septembre 2016, la police d’Oujda avait arrêté, sept membres d’un réseau criminel spécialisé dans la fabrication, la production et le trafic de drogues dures et de psychotropes à l’échelle internationale, dont deux Péruviens et un Français d’origine marocaine.


Selon les spécialistes de la lutte anti-drogue, les opérations de saisies de drogues au port de Tanger et Nador ont changé ces dernières années. Alors que seule la résine de cannabis est saisie à la sortie, de nouveaux réseaux organisés ont commencé à introduire les drogues dures en provenance d’Europe vers le Maroc, en utilisant des passeurs qui se présentent comme Marocains résidant à l’étranger où comme simples voyageurs.


Mohamed El Hamraoui