Saïd Chaou arrêté aux Pays-Bas et extradé vers le Maroc

 Saïd Chaou arrêté aux Pays-Bas et extradé vers le Maroc

Saïd Chaou a été arrêté jeudi 29 juin par les autorités néerlandaises. L’ancien parlementaire


Les autorités néerlandaises ont arrêté Saïd Chaou, ancien parlementaire, trafiquant notoire de drogue, jeudi 29 juin, et vont l’extrader vers le Maroc conformément à la demande marocaine, a annoncé jeudi 29 juin le porte-parole du gouvernement, Mustapha khalfi. 


Les Pays-Bas ont accepté la demande du Maroc, Chaou  faisait l’objet d’un mandat d’arrêt en 2010 et d’une demande d’extradition en 2015. Mais il était jusque-là libre de ses mouvements à Amsterdam.


Le Maroc avait exigé des Pays-Bas l'extradition du  trafiquant de drogue notoire sous le coup de deux mandats d’arrêt  et avait même  décidé de rappeler son ambassadeur à La Haye pour consultation le 24 juin.


Saïd Chaou faisait l'objet de deux mandats d'arrêt internationaux émis par la justice marocaine, pour "association de malfaiteurs" depuis 2010, et "trafic international de stupéfiants" depuis 2015.


Rabat l'accuse de financer et de soutenir sur le plan logistique "certains milieux au nord du Maroc".  Le Maroc qui  avait décidé de rappeler  son ambassadeur à la Haye, avait annoncé qu’il "se réserve le droit de tirer toutes les conséquences et implications qui s'imposeraient au niveau des relations bilatérales et de prendre les mesures notamment politiques et diplomatiques nécessaires".


Saïd Chaou est un trafiquant notoire d’origine marocaine, naturalisé Néerlandais et possédant un réseau de coffee-shops ou le cannabis est consommé librement. Il a bâti une grande fortune au Maroc et il possède des biens immobiliers aussi bien dans le nord qu'aux Pays-Bas.


En 2010 il  est cité dans une affaire de tentative de trafic international de drogue et dans laquelle le baron de la drogue Najib Zaimi est impliqué. Au cours du procès, le nom de Saïd Chaou est cité comme l’un des protagonistes de l’opération avortée. Il quitte le Maroc in extremis avant qu’un mandat d’arrêt à son encontre ne soit lancé.


Mohamed El Hamraoui