Sahara : Bourita rencontre Horst Köhler à Lisbonne

 Sahara : Bourita rencontre Horst Köhler à Lisbonne

Le ministre marocain des Affaires étrangères Nasser Bourita. JASON LEE / POOL / AFP


Une délégation marocaine, conduite par le ministre des Affaires étrangères Nasser Bourita, a rencontré, mardi  6 mars à Lisbonne, Horst Köhler pour des discussions bilatérales autour de la question du Sahara marocain.


La  délégation marocaine comprend également Omar Hilale, représentant permanent du Maroc à l'ONU, Sidi Hamdi Ould Errachid, président de la région Laâyoune-Sakia El Hamra, et Ynja Khattat, président de la région Dakhla-Oued Eddahab. La rencontre  "s'inscrit dans le cadre de la coopération constante du Maroc avec l'ONU pour parvenir à une solution politique définitive au différend régional autour du Sahara marocain", avait  précisé le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale (MAECI), la veille de la rencontre.


Le Maroc adopte les négociations confiant dans la légalité de son droit légitime à l’intégrité territoriale. Selon les commentateurs,  pour l’instant il n’y aura pas de négociation  directe avec le Polisario.  Le porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi, avait affirmé cette idée, avant d’ajouter que lors des rencontres avec Horst Köhler à Lisbonne la délégation marocaine sera guidé, "par les fondamentaux de la position nationale" tels que soulignés dans le discours du roi Mohammed VI le 6 novembre 2017, à savoir « un plan d'autonomie pour le Sahara ».


Un modèle de développement propre au Sahara marocain


Le roi Mohammed VI avait affirmé, le 6 novembre dernier, qu’aucun règlement de l’affaire du Sahara n’est possible en dehors de la souveraineté pleine et entière du Maroc sur son Sahara, et en dehors de l’initiative d’autonomie, dont la communauté internationale a reconnu le sérieux et la crédibilité.


En effet le Maroc propose  la réalisation d’un modèle de développement propre à ces provinces, en parallèle avec la mise en œuvre de la régionalisation avancée, ce qui devrait permettre aux habitants de la région d’assurer la gestion démocratique de leurs affaires et de contribuer au développement de leur région.


Mohamed El Hamraoui