Reprise à Salé du procès « Gdim Izik » après une journée de débats
La chambre criminelle près l'annexe de la cour d'appel de Salé poursuit, mardi 24 janvier, l'examen de l’affaire des accusés dans les événements de Gdim Izik. Ce procès repris lundi 2 janvier, a enregistré une présence massive des familles des victimes de ces événements, ainsi que des représentants d’associations des droits de l’homme, d’ONG et d’organisations indépendantes nationales et internationales.
Lors de la séance du lundi 23 janvier, le représentant du ministère public a sollicité la séparation du cas d’un mis en cause en état de liberté provisoire du dossier des autres accusés, en vertu du deuxième paragraphe de l’article 452 du code de procédure pénale.
Le représentant du ministère public a également demandé à l'un des membres de la défense des accusés, un avocat français, de restituer un document qu'il avait remis à son client en violation des procédures juridiques en vigueur et sans avoir pour cela la permission du tribunal.
Il a, de même, insisté sur l'impératif de l’utilisation de la langue arabe dans les plaidoiries devant les tribunaux marocains conformément à la convention conclue dans ce cadre entre le Maroc et la France.
Ce procès se tient après la décision de la cour de cassation d’annuler le verdict prononcé contre les mis en cause par le tribunal militaire en 2013.
Le tribunal militaire de Rabat avait condamné, le 17 février 2013, à des peines variant entre 20, 25, 30 ans de prison ferme et la perpétuité, les 25 personnes impliquées dans cette affaire, dont l'une par contumace, poursuivies pour "constitution de bande criminelle", "violence à l'encontre des forces publiques ayant entraîné la mort avec préméditation et complicité".
Mohamed El Hamraoui