Rabat rejette la version du grand malentendu avec Ban Ki-moon

 Rabat rejette la version du  grand malentendu avec Ban Ki-moon

Le secrétaire général de l’ONU


 


Le Maroc a rejeté, mardi 29 mars, la version du malentendu invoquée par le SG de l’ONU, Ban Ki-moon, pour justifier l’utilisation du terme "occupation", tout en dénonçant "un acte d’une gravité sans précédent". 


 


Le ministère des Affaires étrangères et de la coopération a précisé que « la situation provoquée par les propos et actes inadmissibles du secrétaire général de l’ONU, ne peut se réduire à un simple malentendu ». L’annonce officielle du Maroc intervient suite aux allégations du porte-parole du SG de l’ONU, Stéphane Dujarric, qui a fait part au Maroc des « regrets » de Ban Ki-moon pour ce qu’il a appelé "le malentendu" autour du terme "occupation" utilisé lors de son voyage le 5 mars à Tindouf, pour qualifier la présence du Maroc dans le Sahara. 


Utiliser cette expression "même une fois et à titre personnel n'est pas plus une excuse qu'un alibi" note Rabat, indiquant que le différend avec le secrétaire général ne peut, non plus, être réduit à la seule question de l'usage partial et injustifié  du terme "occupation".  « Il s'agit, en réalité,  d'actes d'une gravité sans précédent, qui ne sont ni justifiables ni effaçables », a indiqué le ministère des Affaires étrangères et de la coopération.  Le SG de l'ONU avait  déclaré aussi "que la Minurso était prête à organiser exclusivement un référendum", rappelle le Maroc, relevant que "le SG a violé son mandat de facilitation tel qu'encadré par les résolutions du Conseil de sécurité".


D’autre part le Maroc fait savoir qu’il poursuivra, de manière engagée et constructive, l'interaction avec les membres du Conseil de sécurité, notant avec satisfaction que la Minurso continue de s'acquitter convenablement de sa mission de surveillance du cessez-le-feu. Les autorités marocaines réitèrent aussi leur engagement à apporter tout l'appui opérationnel et le soutien logistique à la composante militaire de la mission.


 


Mohamed El Hamraoui