Périple royal : Mohammed VI dans le berceau de l’islam noir
Pour sa première halte, Mohammed VI a choisi de commencer sa tournée africaine par le Sénégal, un pays qui entretient avec le royaume des relations séculaires.
Au lendemain d’un accueil triomphal, le roi du Maroc et le chef de l’État du Sénégal, Macky Sall, ont présidé, ce jeudi 21 mai à la présidence de la République, la cérémonie de signature de plusieurs accords de coopération bilatérale dans divers secteurs.
L’armada de ministres et de responsables marocains était en face d’interlocuteurs de gros calibres tels que le chef du gouvernement, Mahamad Boun Abdallah Dionne et plusieurs ministres et directeurs de sociétés nationales.
Pas moins de treize (13) accords ont été signés. Ils concernent des domaines aussi variés que la coopération industrielle, l’économie et les finances, l’agriculture et la pêche maritime, l’administration territoriale, la logistique, l’élevage, le tourisme, le développement durable, l’assainissement, la coopération en matière d’eau ou encore la formation professionnelle.
Il ressort de la signature de ces accords, que les deux pays souhaitent renforcer, un cadre stratégique de pilotage et de coordination des différents accords et partenariats établis entre le Sénégal et le Maroc lors de cette visite et des autres tournées africaines de Mohammed VI.
Dans cette tournée, le dossier brûlant d’actualité du terrorisme qui menace l’intégrité des pays africains sera également au menu. Une chose est sûre, c’est désormais le modèle de société prôné par l'islam soufi dans lequel se reconnaissent le Maroc, le Sénégal, la Mauritanie, le Niger, et le Mali qui est dans le collimateur des intégristes abreuvés d’idéologie wahabite.
La mystique musulmane marocaine, qui se nourrit des mêmes préceptes du "juste milieu" est aux antipodes de la religion de la haine de Boko Haram ou d’Al Qaïda dans le Maghreb Islamique. Il ne faut pas oublier que la formation au Maroc, de centaines d’imams africains, indispose beaucoup les terroristes qui veulent mettre l’Afrique sous leur coupe.
Bahit Leila