Pérenniser le développement économique en Méditerranée

 Pérenniser le développement économique en Méditerranée

Deuxième session des Master Classes Développement économique


Rendre les pays méditerranéens plus compétitifs. C'est l'objectif des Master Classes Développement économique, dont la deuxième session a lieu au Maroc.


Hôte marocain


Pour la deuxième session des Master Classes Développement Economique (25 au 29 mars 2019), c'est à Nador (Maroc) que sont conviés une quarantaine de cadres, issus de 7 pays de la zone méditerranéenne, pour prendre part à des « formations certifiantes sur le marketing territorial, le développement et la gestion de projets de coopération ». Initiateur de ces Master Classes, le Réseau ANIMA Investment Network coorganise cette nouvelle session avec l'Agence de l'Oriental.


Développement économique durable


Le choix de la ville de Nador, située dans la région de l'Oriental à l'extrême Nord-est du Maroc, tournée vers la Méditerranée n'est pas anodin pour l'Agence de l'Oriental : « l'Agence de l'Oriental veut réaffirmer sa contribution à une amélioration continue du climat des affaires et de l'investissement et à un développement économique durable et partagé dans la région de l'Oriental et au Maroc et plus largement en Méditerranée ».


Durant ces cinq jours de formation, les cadres conviés travailleront sur différents modules : « Marketing territorial : structurer et promouvoir un écosystème attractif » et « Développement et gestion de projets : coopération et levée de fonds ».


Financé par l'UE


Ces Master Classes prennent place dans le cadre du projet EBSOMED qui, sur une période de quatre ans (2018-2022) « vise à stimuler l’écosystème d’affaires méditerranéen, promouvoir un développement économique inclusif et impulser les investissements et la création d’emploi via le renforcement des Organisations de Soutien aux Entreprises (OSE) dans les pays du voisinage sud de la Méditerranée ».


Un projet d’envergure soutenu par l’Union européenne puisque cette dernière le finance à hauteur de 80 %. Le but avoué est de pouvoir développer, et impulser des partenariats stratégiques, des liens d’affaires entre les pays de la rive Sud de la Méditerranée et ceux de l’UE.