Parution – Majorelle pour toujours
Décidément il n’y en a que pour le peintre Majorelle cet automne. Après l’inauguration du musée abritant l'œuvre d'Yves Saint Laurent à deux pas du Jardin Majorelle, oasis de verdure sauvée par le créateur français et son compagnon au début des années 1980, voilà un bel ouvrage édité par les éditions Senso Unico sur le célèbre peintre.
La parution de l'ouvrage Jacques Majorelle, Un rêve jamais atteint a demandé un travail de fourmi à l’auteur qui au contact de sa belle-famille, les Majorelle, a pris tout son temps pour nous fournir un travail d’esthète sur l’œuvre du personnage.
Pendant quarante ans, Chantal Destrez a fouillé dans les correspondances, albums photographiques et collections privées pour livrer une plongée passionnante dans la vie et l’œuvre de Jacques Majorelle.
Il n’en fallut pas plus pour rendre à l’œuvre immense du peintre toute sa place. Le peintre invité par le Général Lyautey, proche ami de son père, en 1917 est vite tombé amoureux de Marrakech, la ville-oasis dont la magie des remparts l’envoûte immédiatement.
Installé définitivement, avec sa femme Andrée Longueville épousée en 1919, il va s’appliquer à peindre, dès 1917, des scènes de rue de la ville de Marrakech, ou encore des portraits de personnages atypiques tels que le célèbre portrait du caïd Glaoui.
Pour s’inspirer, le grand peintre va effectuer un grand périple entre 1919 et 1930, dans le sud du pays pour trouver les thèmes de ses peintures de villages ou de souks. Le carnet de route de son voyage de 1922 sera le seul texte qu’il publiera, sous le titre « Jacques Majorelle, Carnet de route d’un Peintre dans l’Atlas et l’Anti-Atlas ».
Aziz Cherkaoui