Abdelilah Benkirane dépêché à Nouakchott pour contenir les « dérives verbales » du SG de l’Istiqlal

 Abdelilah Benkirane dépêché à Nouakchott pour contenir les « dérives verbales » du SG de l’Istiqlal

Le chef du gouvernement marocain


Le chef du gouvernement Abdelilah Benkirane, accompagné de Nasser Bourita, ministre délégué aux Affaires étrangères, est arrivé mercredi 28 décembre à Nouakchott pour une visite-éclair afin de dissiper le malentendu provoqué par les propos jugés « irresponsables » du secrétaire général du Parti de l’Istiqlal, Hamid Chabat. 


Dans le cadre de sa mission auprès de la présidence mauritanienne, Abdelilah Benkirane a été mandaté par le roi Mohammed VI pour contenir les dégâts de l’avalanche verbale « Chabat » qui a été critiquée par toute la classe politique au Maroc.


Le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz avait reçu mardi 27 décembre, un appel téléphonique de la part du roi Mohamed VI.  Au cours de cet entretien, le roi a réitéré au président mauritanien son soutien et son amitié indéfectibles, ainsi que son attachement à la relation de bon voisinage et de solidarité entre les deux pays, fondée sur les liens séculaires et familiaux qui ont toujours existé entre les deux peuples. Le souverain a tenu également à rassurer le président que le Maroc reconnait l’intégrité territoriale de la République islamique de Mauritanie, conformément au droit international, a indiqué un communiqué du cabinet royal.



C'est dans la ville de Zouirat qu'Abdelilah Benkirane rencontre le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz. La délégation marocaine séjournera moins de vingt-quatre heures en Mauritanie  avant de regagner le royaume. Benkirane donnera aussi une conférence de presse à Zouirat à l’issue de sa rencontre avec le président Ould Abdel Aziz.


Pour rappel, la crise a commencé quand le secrétaire général du parti l'Istiqlal, Hamid Chabat, a souligné lors d'une réunion, samedi 24 décembre au siège de son parti, que la Mauritanie faisait partie de l'ancien royaume marocain. Ces propos ont suscité une vive polémique en Mauritanie.


Mohamed El Hamraoui