Les suspects du double meurtre d’Imlil auditionnés par un juge anti-terroriste

 Les suspects du double meurtre d’Imlil auditionnés par un juge anti-terroriste


Le juge d’instruction chargé des affaires du terrorisme près l’annexe de la cour d’appel à Salé a auditionné, jeudi 3 janvier, sept suspects dont un Helvético-Espagnol, dans le cadre de l’affaire du double meurtre de touristes scandinaves.


Les mis en cause sont accusés de constitution d’une bande criminelle en vue de préparer et de perpétrer des actes terroristes, d’assistance volontaire à ceux qui commettent des actes de terrorisme et d’entraînement de personnes en vue de les recruter dans un organisme terroriste.


La semaine dernière, 15 personnes avaient été déférées devant le juge anti-terroriste. Toutes sont suspectées d’être impliquées dans le meurtre d’Imlil et trois d’entre elles sont des récidivistes ayant surtout incité les autres “en les convainquant de perpétrer des actes terroristes et d’apologie du terrorisme”.


Un plan sanguinaire évité de justesse


Selon une source proche du dossier, certain accusés ont planifié de confisquer les armes des éléments des forces de l’ordre et ont expérimenté une technique d’assassinat par empoisonnement. Ce scenario a été évité de justesse après le double meurtre d’Imlil et la circulation d’une bande vidéo où les suspects prêtaient allégeance à Daech.


Concernant l’individu de nationalité suisse et espagnole, il aurait un casier judiciaire et aurait été arrêté plusieurs fois entre 2007 et 2013 pour “infraction à la loi sur les stupéfiants, vol, cambriolage, dommages à la propriété, agression et violence conjugale”.


Il aurait quitté la Suisse en 2015 pour le Maroc, après s’être radicalisé, affirme la porte-parole de FedPol (Office fédéral de la police) à l’agence de presse helvétique. Le mis en cause, imprégné de “l’idéologie extrémiste et violente”, est soupçonné d’avoir appris à certains accusés dans cette affaire les outils de communication via les nouvelles applications et de les entraîner au tir, selon le Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ).