Maroc : Les maitres artisans porteront le titre prestigieux “Trésors des Arts Traditionnels Marocains”
Le ministère du Tourisme et de l’Artisanat accordera, en partenariat avec l’Unesco, le titre de « Trésors des Arts traditionnels marocains » aux maitres artisans. Objectif, protéger leur savoir-faire et assurer la transmission aux apprentis en herbe.
Le comité de pilotage de l’initiative a donné le coup d’envoi du projet national “Sauvegarde des savoirs et des savoir-faire menacés de disparition et liés à l’artisanat à travers leur transmission aux jeunes générations”.
Le comité a également lancé l’opération de validation du processus de transmission et de sélection des artisans détenteurs des savoirs et savoir-faire menacés de disparition qui auront le titre de “Trésors des Arts Traditionnels Marocains”.
Trente savoirs et savoir-faire menacés de disparition
La première réunion du comité de pilotage du projet a été présidée par la ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Fatim-Zahra Ammor, en présence du Directeur du bureau de l’UNESCO pour le Maghreb, Eric Faclt, a indiqué le ministère dans un communiqué. Cette réunion a marqué le lancement du projet, ainsi que la validation du processus de transmission et de sélection des artisans détenteurs des savoirs et savoir-faire menacés de disparition qui recevront le titre de « Trésors des Arts traditionnels marocains ».
Le comité de pilotage a fixé, dans une première étape, six savoirs et savoir-faire traditionnels menacés de disparition, à savoir la Blousa Oujdia, des Selles Brodés, de la Lutherie, du Zellige de Tétouan et du Tissage des tentes. La suite du programme portera sur l’identification de six maîtres artisans reconnus détenteurs de ces savoir-faire et seront chargés de le transmettre à de jeunes apprentis à travers des programmes de formations spécifiques. L’initiative sera par la suite généralisée pour couvrir trente savoirs et savoir-faire menacés de disparition.
« En effet, plusieurs savoirs liés aux métiers de l’Artisanat marocain courent aujourd’hui le risque de disparaître pour différentes raisons, notamment la non-transmission de ces savoirs, véritable héritage immatériel national, aux jeunes générations par leurs maîtres artisans », fait valoir l’autorité de tutelle .
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