Les déclarations intempestives du secrétaire d’Etat belge à l’Asile et à la Migration provoquent de vives protestations au Maroc
Les déclarations intempestives du secrétaire d’Etat belge à l’Asile et à la Migration Theo Francken dans une interview parue dans la presse belge, qualifiant le Maroc de pays « où les droits de l’homme ne sont pas respectés » ont provoqué de vives protestations au Maroc.
L’ambassade du Maroc en Belgique a aussitôt exprimé ses vives protestations et sa profonde indignation dans une mise au point adressée au ministère belge des Affaires étrangères. Dans cette mise au point, la représentation diplomatique du Royaume affirme que les déclarations de M. Francken témoignent d’une méconnaissance avérée des mécanismes de coopération et de dialogue permanent entre les deux pays sur tous les sujets. L’ambassade ajoute que ces déclarations « sont politiquement inacceptables et totalement inappropriées ».
Pour le Maroc ce genre de déclarations « hasardeuses, provocatrices et intempestives est regrettable venant d’un membre du gouvernement belge, alors que les relations très étroites entre les deux pays ont atteint un degré de densité exceptionnel à tous les niveaux à la faveur d’une coopération multiforme et des liens d’amitié forts et de haut niveau ».
Ce n’est pas la première fois que Theo Francken se fait remarquer sur des propos concernant le Maroc. La presse marocaine qui a fustigé la dérive verbale du ministre belge, rapporte que ce dernier avait accusé en 2011 les immigrés marocains de « n’apporter aucune valeur ajoutée à la Belgique », tandis qu’il qualifiait les Marocains d’être « des petits cons » pour expliquer la hausse des agressions dans la capitale belge.
Mohamed El Hamraoui