Les autorités expulsent des agitateurs étrangers pour atteinte à l’ordre public

 Les autorités expulsent des agitateurs étrangers pour atteinte à l’ordre public


 


Les autorités marocaines ont décidé, le 7 avril, l’expulsion hors territoire national de huit ressortissants européens de diverses nationalités pour « trouble et atteinte à l’ordre public ». Les huit étrangers sont deux personnes de nationalité française, un Belge et cinq Espagnols. 


 


Ce groupe est composé de l’avocate française Ingrid Metton, du professeur de droit international belge Eric David, du magistrat espagnol Jesus Maria Martin Morillo, ainsi que des avocats espagnols Maria Nieves Cubas Armas, Juan Carlos Gomez Justo et Altamira Guelbenzu Gonzalo.


Ce collectif que la presse locale a qualifié de fauteur de troubles, a été constitué, le 6 avril 2016, à l’initiative de l’ACAT (Action des chrétiens pour l'abolition de la torture) « vu les conditions de détention terribles et le déni de justice subis par des prisonniers », selon la version d’Ingrid Metton, avocate proche de la thèse des séparatistes du Polisario. L’expulsion intervient la veille d’une conférence de presse que la délégation comptait organiser au siège de l’AMDH (Association marocaine des droits de  l’homme) sur une grève de la faim présumée les détenus des événements de « Gdim Izik ». 


Selon les autorités marocaines, ces individus concernés par cette mesure, représentent le soi-disant « collectif international des avocats en soutien aux détenus de Gdeim Izik . Ils étaient entrés au Maroc pour semer le trouble et porter atteinte à  l'ordre public ». Cette mesure d’expulsion intervient en application de la loi relative à l’entrée et au séjour des étrangers sur le territoire national, selon la même source.


 


Mohamed El Hamraoui