Le Royaume condamne les provocations du Polisario à Tifariti
Le Maroc a condamné vigoureusement les actions de provocation menées par le Polisario dans la localité de Tifariti, à l’est du dispositif de défense au Sahara Marocain.
Cet acte a été considéré par le Royaume comme « une nouvelle violation caractérisée du cessez-le-feu et d’un défi flagrant à l’autorité du Conseil de sécurité de l’ONU, a indiqué samedi 19 mai, un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la coopération internationale (MAECI)
Le Maroc, a saisi officiellement, à ce sujet, le Président du Conseil de Sécurité et ses membres, le Secrétaire général des Nations Unies et la Minurso, leur demande d’assumer leurs responsabilités et de prendre les mesures nécessaires contre ces agissements inacceptables. Le Maroc considère que « ces actes de provocation des autres parties sapent sérieusement les efforts des Nations Unies et regrette que cette escalade se déploie avec la bénédiction et la complicité d’un pays voisin, membre de l’UMA, mais dont il viole doublement la charte : En fermant les frontières et en abritant sur son sol un mouvement armé qui menace l’intégrité territoriale d’un autre membre. Ce pays, au lieu de respecter les valeurs du bon voisinage et les impératifs de stabilité régionale, s’entête à encourager ses mercenaires du Polisario dans leur action déstabilisatrice, en violation de la légalité internationale » ajoute la même source.
Le communiqué précise aussi que le Royaume du Maroc « réitère sa détermination irréfragable à défendre son intégrité territoriale et son unité nationale sur l’ensemble du territoire du Sahara marocain, et demande aux Nations Unies, et plus particulièrement à la Minurso, de remplir son mandat face aux violations répétées du cessez-le-feu ».
Cette nouvelle escalade intervient après que le Polisario soutenu par l’Algérie ait organisé des célébrations à Tifariti, le 20 mai, à l’occasion du « 45e anniversaire du début de la lutte contre l'Espagne ». Ces célébrations comprennent des manœuvres militaires, ainsi qu'une séance du soi-disant « Parlement sahraoui ».
Mohamed El Hamraoui