Le roi Mohammed VI et le président Macron à Tanger pour l’inauguration du TGV
À l’invitation du roi Mohammed VI, le président français Emmanuel Macron participe à l’inauguration, jeudi 15 novembre, la ligne à grande vitesse entre Tanger et Casablanca, qui représente le premier tronçon à grande vitesse d’Afrique.
Qualifiée de « projet phare de la relation bilatérale entre la France et le Maroc » par l’Élysée, cette ligne longue de 200 kilomètres reliera en 2h10 au lieu de 4h45 les deux régions les plus dynamiques de l’économie marocaine.
Le président français et le roi Mohammed VI auront un entretien en tête-à-tête avant de dévoiler ensemble le logo « Al Boraq » placé sur la voiture motrice. Ils voyageront ensuite à bord du train rapide, au départ de Tanger, grand hub maritime entre l'Afrique et l'Europe, jusqu'à Rabat, la capitale administrative.
La ligne TGV qui reliera Tanger à Casablanca a été baptisée « Al Boraq » – en référence à la monture céleste ailée dans la tradition islamique- par le roi Mohammed VI. Ce projet d’environ deux milliards d'euros a été financé pour moitié par la France. Il a été lancé en 2011 par le roi Mohammed VI et l'ex-président Nicolas Sarkozy.
Cette ligne de circulation a nécessité la pose de 700 000 traverses, 1600 tonnes de ballast, 7400 poteaux caténaires mais aussi la construction de 12 viaducs, 169 ponts-routes…
Dès l’ouverture, 12 rames de train à grande vitesse duplex transportant chacune 532 passagers desserviront les quatre villes de Tanger, Kénitra, Rabat et Casablanca dont les gares ont été complètement rénovées ou construites à neuf.
Selon les projections de l’ONCF, entre cinq et six millions de passagers devraient emprunter la nouvelle ligne au bout de 3 années de mise en exploitation. Ce sera donc le double des 3 millions transportés actuellement sur la ligne ferroviaire classique.