Maroc. Le roi Mohammed VI charge Akhannouch de former un nouveau gouvernement
Le roi Mohammed VI a chargé, vendredi 10 septembre, Aziz Akhannouch de former un nouveau gouvernement selon les dispositions de la Constitution.
Le président du Rassemblement national des indépendants (RNI), Aziz Akhannouch devra ouvrir de larges consultations avec les partis politiques pour rassembler une majorité confortable. « Nous félicitions les autres partis pour les résultats obtenus lors de ce scrutin. Nous sommes prêts à travailler avec les partis qui partagent les mêmes principes et la même vision de notre programme, sous le leadership de S.M. le Roi, Que Dieu L’Assiste », a affirmé Aziz Akhannouch. Et d’assurer : « Nous allons tenir nos promesses de campagne. Nous allons tout faire pour améliorer le niveau de vie des Marocains ».
« Nous ne sommes pas venus nous confronter à aucun parti, mais plutôt pour répondre à la volonté des membres du parti de construire un parti qui interagit avec les attentes des citoyens. L’enjeu maintenant est de former une majorité forte qui va marquer une rupture avec le passé », a-t-il conclu.
Une majorité confortable
Les résultats définitifs du scrutin législatif donnent au Rassemblement national des indépendants (RNI) 102 sièges, devançant un peu plus le Parti authenticité et modernité (PAM), qui arrive second avec 87 sièges. Le Parti de l’Istiqlal (PI) est classé 3e avec 81 sièges, suivi par l’Union socialiste des forces populaires (USFP) avec 34 sièges, le Mouvement populaire (MP) avec 28 sièges, le Parti du progrès et du socialisme (PPS) avec 22 sièges, l’Union constitutionnelle (UC) avec 18 sièges et le Parti de la justice et du développement (PJD) avec 13 sièges. Le Mouvement démocratique et social (MDS) remporte 5 sièges, le Front des forces démocratiques (FFD) 3 sièges, l’Alliance de la fédération de gauche (AFG) 1 siège et le Parti socialiste unifié (PSU) 1 siège.
Avec trois partis, le RNI (102 sièges), le Parti authenticité et modernité (PAM – 87 sièges), le Parti de l’Istiqlal (PI – 81 sièges), Aziz Akhannouch peut avoir une majorité confortable au Parlement avec 270 sièges. Selon les analystes, cette option est envisageable car les trois partis ont une homogénéité idéologique de centre-droite.
En plus, cette coalition donnera un gouvernement serré avec moins de strapontins ministériels pour d’autres alliés au gouvernement comme c’était le cas dans le gouvernement de Youssoufi ou Benkirane.
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