Le « Morocco-US Business Development » aborde à Rabat l’augmentation des investissements directs
La 3ème session annuelle du « Morocco-US Business Development » qui s’est ouverte au siège du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération, mardi 12 avril, en présence des membres du gouvernement, de la présidente de la CGEM et du secrétaire-adjoint au Commerce américain, du président de la chambre de commerce USA-Monde arabe et de l’ambassadeur américain à Rabat, a appelé à la nécessité de l’augmentation des investissements directs au Maroc.
La session a mis l’accent sur l’évolution dela position du Maroc dans le continent africain en tant qu’investisseur et aussi en tant qu’hub pouvant jouer un rôle important dans les relations triangulaires.Le commerce entre le Maroc et les Etats-Unis a atteint 3 milliards de dollars avec une balance qui fait apparaître un grand déficit du coté marocain.
Les exportations marocaines ne représentent qu’un quart des importations en provenance des USA. Les investissements directs américains restent modestes et ne représentent que 0,04 % de l’ensemble des IDE américains dans le monde.
Concernant les perspectives, elles restent positives avec la croissance que connaissent les infrastructures du Maroc et leurs effets sur l’encouragement des entreprises à intensifier les échanges et sur les investisseurs à la recherche d’opportunités. La stabilité, la responsabilité et l’opportunité, sont des éléments qui ont été relevés par les intervenants marocains et américains lors de cette rencontre.
Deux panels ont été organisés et ont porté sur le secteur énergétique et celui de l’automobile. Les responsables du secteur public et privé des deux cotés ont exprimé leur volonté d’intensifier les échanges et bâtir les ponts qui pourraient augmenter les investissements directs.
Ford, General Motors, Kosmos Energy, Chevron et General Electric figurent parmi les grands acteurs américains à prendre part à cet évènement qui prévoit également des visites aux sites industriels et logistiques de Tanger et Kenitra ainsi qu’à la Centrale solaire Noor I de Ouarzazate.
Mohamed El Hamraoui