Le Maroc premier investisseur africain dans le continent

 Le Maroc premier investisseur africain dans le continent


Le Maroc a consolidé en 2016 sa double position de récepteur majeur des investissements directs étrangers (IDE) et de premier investisseur africain dans le continent, selon une analyse de l'agence Ecofin publié lundi 29 mai.

 


 


L’agence se base sur la synthèse du rapport 2017 publié par FDI Markets, du groupe Financial Times, qui affirme que le Maroc reste un important récepteur d’investissements étrangers au bénéfice de nouveaux projets en Afrique, mais il devient aussi lui-même un investisseur majeur en Afrique.


Il ressort de cette étude qu'au total, le Maroc a accueilli des investissements sur 80 nouveaux projets. Sur ce volet, il progresse de 13% et se positionne à la deuxième place, derrière l'Afrique du Sud qui a reçu des investissements pour 105 nouveaux projets, en repli de 19%. Du point de vue de la valeur des investissements, cependant, le Maroc n'est que cinquième avec un total de 6,6 milliards $ de financements captés.


Deuxième pays africain récepteur d’investissements étrangers dans de nouveaux projets, le Maroc est également le premier investisseur étranger d'Afrique, avec un total de 5 milliards $ injectés sur 22 projets. Plus globalement, il est le troisième investisseur étranger de la zone Moyen-Orient et Afrique, derrière les Emirats Arabes Unis et l'Arabie Saoudite. Il devance l'Afrique du sud qui a investi seulement 2,9 milliards $ à l’étranger, même si le nombre de nouveaux projets touchés (72) est plus important que celui du Maroc.


L’agence relève aussi que, dans ce contexte, que les investissements marocains ont générés près de 4000 nouveaux emplois contre seulement 3000 pour l'Afrique du Sud. Cette progression du Maroc se déroule alors que les investissements étrangers dans la région sont dominés par des pays d'Asie du sud et de l'est, notamment le Japon, l’Inde et la Chine, trois géants qui, eux-mêmes, s’y livrent une bataille. L'Afrique du sud qui pendant longtemps a été la rampe de lancement, pour plusieurs investisseurs anglais et américains intéressés par l'Afrique, reste dynamique, mais semble vouloir mieux capitaliser sur le stock des investissements existant, conclu le rapport.


M E H